« Nous voulons que les jeunes soient des protagonistes intégrés dans la communauté qui les accueille, démontrant la confiance que l’Eglise met en chacun d’eux », écrivait Benoît XVI le 8 février 2013.
Le pape a fait parvenir un message aux fidèles brésiliens, à l’occasion de la 50e « Campagne de fraternité », promue chaque année par l’Eglise au Brésil durant le Carême.
Cette campagne, qui a lieu en 2013 sous le signe de la XXVIIe Journée mondiale de la jeunesse, prévue à Rio de Janeiro en juillet prochain, a pour thème « Fraternité et jeunesse ».
« Je m’unis bien volontiers à cette initiative, confiant au Seigneur les efforts de ceux qui s’engagent à aider les jeunes à devenir “protagonistes d’une société plus juste et plus fraternelle inspirée par l’Evangile” », écrit Benoît XVI, qui salue la Campagne de Fraternité comme « un soutien juste et stimulant » pour le Carême.
Il fait observer que « les “signes des temps” dans la société et dans l’Eglise, émergent aussi à travers les jeunes » et met en garde : « mépriser ces signes et ne pas savoir les discerner, signifie perdre des occasions de renouveau ».
« Nous voulons que les jeunes soient des protagonistes intégrés dans la communauté qui les accueille, démontrant la confiance que l’Eglise met en chacun d’eux », poursuit-il.
Benoît XVI appelle pour les jeunes « des guides – prêtres, consacrés ou laïcs » qui soient à l’intérieur d’eux-mêmes « ouverts à la nouveauté », quel que soit leur âge, c’est-à-dire « capables de faire route sans imposer de direction », et « pleins d’empathie solidaire ».
Avec ces guides, le pape espère « que se multiplie chez les jeunes d’aujourd’hui la réponse donnée à Dieu par le prophète Isaïe : “Me voici, envoie-moi [à mes concitoyens]” (Is 6,8) ». Il les invite « à chercher toujours plus dans l’Evangile de Jésus le sens de la vie ».
En effet, rappelle-t-il aux jeunes brésilien, « c’est à travers l’amitié avec le Christ que nous expérimentons ce qui est beau et nous rachète : “Ceci a touché tes lèvres, et maintenant ta faute est enlevée, ton péché est pardonné” (Is 6,7) ».
Ensuite, de cette rencontre « transformatrice », émerge « la pleine disponibilité de celui qui se laisse envahir par Dieu » et qui peut alors aider les autres « à découvrir la force et la beauté de la foi, immergés dans les déserts spirituels du monde contemporain », ajoute Benoît XVI.
Le pape conclut en souhaitant « un Carême profitable dans la vie de chaque brésilien, en particulier des jeunes générations, sous la protection maternelle de Notre Dame d’Aparecida ».