ROME, mercredi 5 décembre 2012 (Zenit.org) – Saint Sabas, abbé (439-532), considéré comme l’un des fondateurs du monachisme oriental, est inscrit au 5 décembre par le martyrologe romain.
Originaire de la Cappadoce, région historique d’Asie Mineure située dans l’actuelle Turquie, Sabas part à dix-huit ans pour Jérusalem. Il veut être ermite mais saint Euthyme lui recommande la vie communautaire à la « laure » (monastère) de saint Théoctiste, dans le désert de Juda, près de la Mer Morte. Au bout de dix ans d’obéissance, Saba peut embrasser la solitude dans une grotte voisine. Pour la liturgie dominicale, il rejoint ses frères.
Bientôt, de nombreux moines le rejoignent , attirés par sa sainteté. Pour eux, il fonde la laure qui porte aujourd’hui son nom, Mar Saba.
Nommé archimandrite, à 55 ans, par le patriarche de Jérusalem, il reçoit finalement la responsabilité de tous moines de Terre-Sainte. Après d’eux, il défend l’enseignement du concile de Chalcédoine (451). Le concile avait condamné le « monophysisme », une hérésie niant l’existence dans le Verbe incarné des deux natures humaine et divine.
Soucieux du sort des fidèles, il obtient aussi de l’empereur l’abolition des impôts sur les artisans et l’indemnisation des paysans pauvres.
Lors des invasions des Sarrasins, ses reliques furent mises à l’abri à Venise. C’est Paul VI qui les fit remettre aux moines de Mar Saba en 1965.