« Nous avons déjà commencé à travailler à Madrid » pour la préparation de la JMJ de Rio. « J’ai eu une première rencontre avec l’archevêque de Rio et avec une représentation de la Conférence épiscopale nationale. Nous avons fixé les prochains rendez-vous », a-t-il expliqué.
Pendant ce temps, « la grande croix de bois qui précède chaque JMJ part pour le Brésil, comme une charrue qui prépare le terrain pour la semence. Elle arrivera dans l’archidiocèse de São Paolo où elle commencera son pèlerinage dans les 274 diocèses du pays durant les deux années de préparation ».
Dans cette interview, le cardinal Rylko rappelle que « l’objectif de chaque JMJ est de construire des ponts entre l’événement extraordinaire des rassemblements internationaux avec le pape et la célébration dans la vie ordinaire et concrète des jeunes qui vivent dans la réalité actuelle ». « C’est sur ce terrain que se mesure la pastorale des jeunes », a-t-il souligné.
« Il est très important d’insister sur le fait que quand les projecteurs s’éteignent et que tout revient à la normalité, il faut donner une suite aux JMJ dans la pastorale ordinaire », a insisté le président du Conseil pontifical pour les laïcs.
Durant les rencontres de Madrid, « il y a eu une semence grandiose grâce à la présence et aux paroles de Benoît XVI si pénétrantes ». « Mais maintenant vient le temps de la récolte, des vérifications : nous devons contrôler si ce que nous avons investi au niveau de l’Eglise universelle a été reçu et cultivé dans les réalités locales », a-t-il souligné. « Surtout les jeunes qui ont opté pour la vie consacrée ou sacerdotale et qui méritent un accompagnement spécial pour que leur vocation ne soit pas un feu de paille ».