ROME, Lundi 22 août 2011 (ZENIT.org) – Alors que les Journées mondiales de la jeunesse viennent à peine de se terminer, le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, évoque un « bilan très positif » de cette édition madrilène. Il faut maintenant penser à l’avenir, a-t-il affirmé sur Radio Vatican, en invitant les jeunes envoyés en mission par le pape à s’engager concrètement.
« Naturellement c’est un bilan très positif car la participation a été très nombreuse », « convaincue et profonde », a-t-il rapporté à la rédaction française de Radio Vatican. « Il ne faut pas seulement penser aux 4 jours de la présence du pape, il faut penser aussi à la préparation, au temps du jumelage, de la présence des jeunes dans les différents diocèses d’Espagne avant l’arrivée à Madrid. Et il faut aussi évoquer l’avenir, l’engagement, car le pape a donné une mission à ces jeunes ».
Comme Benoît XVI l’a dit dans l’avion en arrivant, ces JMJ sont « une étape sur un long chemin » dont « Jésus Christ est la racine, le fondement de notre foi, de notre témoignage chrétien ».
Il faut maintenant regarder vers l’avenir : « On a reçu une grâce, on a fait une expérience, on a reçu le soutien des jeunes croyants ou essayant de croire vraiment. On a eu le soutien du pape, de centaines d’évêques, de prêtres, d’amis dans la foi et ça c’est quelque chose qui marque profondément une expérience d’une jeune vie ».
« A chacun, maintenant, de trouver sa vocation, son engagement chrétien », en fonction de sa situation, a-t-il ajouté. « Le pape a donné des principes d’orientation généraux. Les concrétisations quotidiennes, c’est à nous de les trouver ».
Revenant enfin sur les quatre jours passés par Benoît XVI à Madrid, le P. Lombardi a estimé que l’adoration eucharistique, lors de la veillée du samedi soir, avait été l’événement le plus marquant pour le pape.
« Ce moment de silence profond en adoration devant Jésus Christ présent dans le sacrement de l’Eucharistie : c’était assez impressionnant », a-t-il témoigné. « On avait passé le moment difficile de l’épreuve de l’orage. Et dans un temps très bref, on a retrouvé la concentration d’une prière profonde et d’adoration devant le Saint-Sacrement. Retrouver ce silence, cette tranquillité et cette paix de l’âme dans la prière dans une grande communauté de jeunes, ce fut pour le pape un moment assez exceptionnel ».
Marine Soreau