Comme de coutume, le pape a annoncé la nouvelle à la fin de la messe de clôture qui a réuni près de deux millions de personnes sur la base aérienne de Cuatro Vientos, à quelques kilomètres de Madrid.
« Je voudrais annoncer maintenant que la prochaine Journée Mondiale de la Jeunesse aura lieu en 2013 à Rio de Janeiro », a affirmé le pape. « Demandons au Seigneur d’assister dès maintenant de sa force tous ceux qui auront la tâche de la préparer et faciliter le chemin des jeunes du monde entier pour qu’ils puissent rencontrer de nouveau le pape dans cette belle ville brésilienne ».
La grande Croix symbole des JMJ a été transmise par de jeunes madrilènes aux Brésiliens qui accueilleront le rassemblement dans deux ans.
« Chers amis, avant de nous dire au revoir – a ajouté le pape – et pendant que les jeunes d’Espagne remettent à ceux du Brésil la croix des Journées Mondiales de la Jeunesse, en tant que Successeur de Pierre, je confie à tous ceux qui sont présents ici cette grande tâche : apportez la connaissance et l’amour du Christ au monde entier ».
« Il demande que vous soyez ses apôtres en ce vingt-et-unième siècle et les messagers de sa joie. Puissiez-vous ne pas le décevoir ! Merci beaucoup ! ».
Dans sa salutation en portugais, après la prière de l’Angélus, le pape a aussi dit son souhait de pouvoir les « rencontrer dans deux ans lors des prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse à Rio de Janeiro, au Brésil ». « Jusque-là prions les uns pour les autres en donnant un témoignage de la joie qui surgit de l’enracinement et de l’édification dans le Christ. À bientôt, chers jeunes ! et que Dieu vous bénisse ! ».
Après Buenos Aires (Argentine) en 1987, Rio de Janeiro sera la deuxième ville d’Amérique Latine à célébrer cette rencontre internationale.
Les éditions précédentes se sont déroulées à Buenos Aires (Argentine), Saint-Jacques de Compostelle (Espagne), Czestochowa (Pologne), Denver (Etats-Unis), Manille (Philippines), Paris (France), Rome, Toronto (Canada), Cologne (Allemagne), Sydney (Australie) et Madrid (Espagne).
Marine Soreau