ROME, Mardi 16 août 2011 (ZENIT.org)– L’Assomption de Marie - sa “Dormition”, dit l’Orient chrétien - , dont le dogme a été proclamé par Pie XII il y a seulement 61 ans, reflète « la foi des premiers siècles de l’Eglise », rappelle Benoît XVI, qui invite à vivre cette fête comme des « ressuscités », qui accueillent, à la suite de Marie, la victoire du Resuscité sur le mal.
Benoît XVI a présidé la prière de l’angélus, à midi, dans la cour du palais de Castel Gandolfo, en présence de nombreux pèlerins, ce lundi 15 août 2011, en la fête de l’Assomption de la Vierge Marie (cf. « Documents », pour le texte intégral).
Cette célébration « nous invite à avoir du courage, à croire que la puissance de la Résurrection du Christ peut agir aussi en nous, et faire de nous des hommes et des femmes qui, chaque jour, cherchent à vivre en ressuscités, en apportant dans l’obscurité du mal qu’il y a dans le monde la lumière du bien », affirme Benoît XVI.
Le pape souligne en effet le parallèle biblique entre Adam et Eve, vaincus par le mal, et le Christ, Nouvel Adam, définitivement vainqueur du mal, et Marie, Eve nouvelle, qu’il fait entrer dans sa victoire.
« C’est un grand mystère que celui que nous célébrons aujourd’hui, et surtout, un mystère d’espérance et de joie pour nous tous », affirme Benoît XVI.
Commentant une antique mosaïque de Sainte-Marie Majeure, à Rome, attestant de l’antiquité de la foi en la « Dormition », le pape fait aussi observer que de même que Marie a été la première créature à porter dans ses bras l’Enfant Jésus, le Fils de Dieu, l’artiste a représenté l’Assomption de Marie comme celle d’une enfant, première des créatures, à être prise dans les bras du Christ ressuscité et à être associée dans son corps à la résurrection du Rédempteur.
« Cette fête, conclut le pape, parle de notre avenir, elle nous dit que nous aussi nous serons à côté de Jésus dans la joie de Dieu, et elle nous invite à avoir du courage ».
Après l’angélus, Benoît XVI a invité les francophones à redire leur « oui » au Christ et « dans les jours heureux comme dans les jours difficiles » à prier le Magnificat, à la suite de Marie.
Anita Bourdin