ROME, Lundi 14 février 2011 (ZENIT.org) – Pour la première fois, les membres de la Conférence épiscopale des pays scandinaves ont tenu leur assemblée plénière à Jérusalem, du 31 janvier au 7 févier, rapportent-ils dans un communiqué de presse.
Les évêques ont consacré leurs travaux au problème des abus sexuels par des membres du clergé et profité de leur séjour dans la ville sainte pour exprimer leur soutien aux communautés chrétiennes locales.
La Conférence épiscopale des pays scandinaves réunit les évêques du Danemark, de Suède, de Norvège, de Finlande, et d’Islande, pour un total de cinq diocèses (Copenhague, Stockholm, Oslo, Helsinki et Reykjavik) et deux prélatures (Trondheim et Tromsø), comptant 215.000 fidèles.
Concernant la question des abus sexuels, les évêques ont étudié la possibilité de directives communes en plus de celles prévues par les lois de chaque pays, mais surtout de mesures visant à prévenir ces cas dans les institutions catholiques.
Devant l’impossibilité de publier des règles valables pour tous les diocèses, les évêques ont adopté « un guide comme introduction théologique » et travaillent à l’élaboration formelle d’une « définition commune de l’abus sexuel » et de « mesures visant à protéger et prévenir ».
Au plan local, les évêques ont visité les Lieux Saints et rencontré des représentants de l’Eglise locale.
« L’histoire de cette Église est notre histoire », soulignent-ils dans leur communiqué final. « Son avenir nous préoccupe profondément et nous intéresse tous ».
« Notre espoir, poursuit le communiqué, est que Jérusalem puisse devenir une ville de paix, tant pour son importance prophétique pour les juifs et les musulmans que pour celle des chrétiens ».
Lors d’une précédente réunion, du 3 au 5 janvier à Djursholm (Suède), les évêques avaient publié une note de condamnation contre l’attentat d’Alexandrie en Egypte, demandant « des mesures à grande échelle » pour protéger les chrétiens du Moyen-Orient, et exhortant les gouvernements des pays nordiques à « défendre le droit à la liberté religieuse au Moyen-Orient et dans d’autres lieux du monde ».
Ils avaient également dit accueillir « avec satisfaction » l’initiative du pape Benoît XVI d’organiser une nouvelle rencontre à Assise avec les responsables religieux du monde.
« Unis aux croyants de toutes les religions, nous rejetons l’usage de la violence au nom de la religion, indépendamment de qui sont les victimes », affirmaient les évêques dans leur note.