ROME, Jeudi 10 février 2011 (ZENIT.org) – « Dans quelques années, il exprimera peut-être quelques légitimes interpellations à la communauté adulte », avertit Mgr Podvin, porte-parole des évêques de France dans cette réflexion sur la naissance en France du premier « bébé-médicament ».
IL A ETE APPELÉ.. « BÉBÉ-MÉDICAMENT »
Le premier « bébé-médicament » français était né depuis le 26 janvier. Comme par enchantement, sa naissance, demeurée discrète, apparut sous les projecteurs de l’actualité un certain 8 février, jour du lancement du débat parlementaire sur la bioéthique. Le destin a de troublantes intuitions calendaires ! Qui serait insensible à la vie plus forte que la souffrance ? Qui nierait la légalité d’un acte scientifique altruiste? Qui n’y verrait l’heureux dénouement de ce qui est possible quand on veut bien ne pas « entraver le cours de l’évolution » ? Piètre conception de la communication ! Tandis que les parlementaires s’apprêtaient à disserter sur des textes complexes et ennuyeux, il fallait faire savoir qu’un bébé hors du commun était né ! Dans la précipitation, il a été appelé « bébé-médicament ». Nommer quelqu’un de la sorte, c’est le lier à une destinée. Dans quelques années, il exprimera peut-être quelques légitimes interpellations à la communauté adulte. Mais ce ne seront que.. des questions d’enfant !
Mgr Bernard Podvin
Porte-parole des évêques de France