ROME, Lundi 28 septembre 2009 (ZENIT.org) – La caritas nationale du Burkina Faso a lancé un plan d’action visant à répondre aux exigences fondamentales des quelques 40.000 victimes d’inondations dans plusieurs régions du pays.
Début septembre, des pluies d’une intensité exceptionnelles se sont abattues sur tout le sahel, notamment dans la zone de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, et dans les villes de Manga et Kaya entraînant de graves inondations qui ont provoqué de gros dégâts matériels et contraint des milliers de personnes à quitter leurs foyers.
« Nous avons visité plusieurs quartiers de Ouagadougou et le spectacle est désolant », a expliqué quelques heures après les fortes pluies, le secrétaire exécutif de la caritas au Burkina Faso, le père Bernard Eudes Compaore. « Un grand nombre d’habitations se sont écroulées et les véhicules ont été emportées par les eaux. Des milliers de familles se trouvent dans une situation dramatique et en beaucoup d’endroits les citoyens ont de l’eau jusqu’au cou », a-t-il ajouté.
Pour coordonner une réponse immédiate aux premières nécessités des victimes, l’OCADES, a lancé un appel de fond urgent à caritas internationale dont la somme, 522.000 euros, doit permettre de financer un plan de secours couvrant les nécessités de près de 40.000 personnes pour les trois prochains mois.
Les opérations d’assistance de la caritas ont commencé dès la fin des pluies torrentielles, en collaboration avec le département gouvernemental pour les interventions de secours, et avec le soutien de bénévoles et du personnel technique de la caritas locale.
La distribution de nourriture et de produits non périssables de première nécessité, la distribution d’eau potable et de produits hygiéniques, ainsi que l’assistance médicale sont quelques uns des objectifs visés dans l’immédiat.
Selon son plan d’action habituel en cas d’urgence, la caritas concentre son aide humanitaire sur les victimes les plus vulnérables, comme les femmes chefs de famille, les enfants sous-alimentés, les personnes âgées sans ressources, les porteurs de handicap et les familles sans revenu.
