Les Spiritains célèbrent le 300e anniversaire de la mort de leur fondateur

Claude-François Poullart des Places (1679-1709)

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ROME, Jeudi 17 Septembre 2009 (ZENIT.org) – La Congrégation du Saint-Esprit fête cette année le tricentenaire de la mort de son fondateur, Claude-François Poullart des Places (1679-1709). Né à Rennes en 1679 et inhumé en 1709 à Saint-Etienne-du-Mont à Paris, il a fondé une congrégation qui compte encore aujourd’hui près de 3000 membres dans 57 pays.

Les festivités de ce jubilé organisé par les Spiritains se dérouleront principalement à Rennes, ville natale de Claude-François Poullart des Places, de septembre 2009 à avril 2010.

Le lancement des manifestations aura lieu les 26 et 27 septembre prochains, avec une veillée organisée le 26 à 20h dans l’église Saint-Germain de Rennes, la paroisse où il fut baptisé ; et une messe pontificale présidée le 27 à la cathédrale par Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, avec Mgr Gabriel Mbilingui, archevêque de Lubango (Angola).

Une série de concerts aura également lieu, ainsi que des conférences sur des thèmes tels que Les Relations de Poullart avec Grignion de Montfort, par le Père Olivier Maire, assistant général des montfortains (6 novembre) ; La Formation du Clergé de l’Époque, par le Père Philippe Lécrivain, SJ, Centre Sèvres (8 janvier) ou encore L’Influence de Poullart des Places dans le Tiers-Monde, par le Père Damien Meki, CSSp, Sénégal (10 mars).

Claude-François Poullart des Places a longtemps été oublié, même par sa congrégation, le second fondateur Libermann l’ayant involontairement éclipsé et ayant beaucoup écrit.

C’est six ans avant sa mort que Claude-François Poullart des Places fonde la congrégation du Saint-Esprit. Il est alors âgé de 24 ans.

Après une solide formation reçue chez les jésuites, Poullart des Places entre en 1701 au collège Louis-le-Grand de Paris comme candidat au sacerdoce. Dès le début de ses études de théologie, il visite les malades, instruit les jeunes ramoneurs savoyards immigrés à Paris (la Savoie n’était pas alors en France), soutient des étudiants pauvres écartés du sacerdoce faute de ressources.

Il comprend alors que la pauvreté matérielle, loin d’être un obstacle pour le service de Dieu et de l’Église, est une dimension de la vie sacerdotale que le Christ a pratiquée et enseignée à ses apôtres. Il ouvre pour ses amis pauvres une maison de formation de prêtres. Il consacre son temps et ses forces à préparer ses étudiants pauvres au service de l’Eglise pour des ministères délaissés en France et dans les missions lointaines.

Lorsqu’il meurt, à l’âge de 30 ans, il a jeté les bases de la Congrégation du Saint-Esprit à qui il a légué son attention à la formation sacerdotale et son orientation missionnaire au service des plus démunis.

La congrégation du Saint-Esprit trouvera un nouveau cadre lors de sa fusion, en 1848, avec les missionnaires du père Libermann. Le travail des spiritains a fait naître de nombreuses jeunes Eglises, impliquées dans les efforts de développement, de santé, de promotion humaine de l’ensemble des populations des pays du monde.

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ZENIT Staff

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