Seconde guerre mondiale : L’Eglise et la réconciliation

Réflexion du père Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège

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ROME, Lundi 7 septembre 2009 (ZENIT.org) Soixante dix ans après la seconde guerre mondiale, l’Eglise s’emploie de son mieux à faire en sorte que cette effroyable tragédie ne se répète plus, affirme le porte-parole du Saint-Siège.

Dans l’éditorial du dernier numéro d’« Octava Dies », le bulletin hebdomadaire du centre télévisé du Vatican, qu’il dirige, le père Federico Lombardi s.j., qui est aussi directeur de la salle de presse du Saint-Siège, rappelle en particulier les contributions que Jean-Paul II et Benoît XVI ont apporté pour panser les blessures de l’humanité éprouvée par cette grave épreuve. 

Le père Lombardi commence par rappeler les paroles prononcées par le pape Benoît XVI à  l’occasion de l’anniversaire du second conflit mondial : « La mémoire des peuples conserve le souvenir des tragédies et de l’absurdité de la guerre. Demandons à Dieu l’esprit de pardon, de paix et de réconciliation dans les cœurs des hommes » .

« Désormais les générations de témoins directs de l’effroyable tragédie s’amenuisent, tout comme également celles qui ont eu le courage de prononcer des paroles de repentir et de pardon, de fonder de nouvelles relations entre les peuples, souligne le père Lombardi. Il est donc juste que l’Eglise apporte elle aussi sa contribution spécifique à la mémoire historique ». 

« Les deux derniers papes ont une autorité personnelle pour le faire, poursuit-il. Comme l’observait Benoît XVI le 19 mai 2005, ‘tous deux, dans leur jeunesse, bien que dans des camps opposés et dans des situations différentes, ont du connaître la barbarie de la seconde guerre mondiale et de la violence insensée d’hommes contre d’autres hommes, de peuples contre d’autres peuples’ ».

« Ces ceux papes se sont rendus à Auschwitz affirmant : ‘Je ne pouvais pas ne pas venir ici’, rappelle le père Lombardi. Et à juste titre les évêques polonais et allemands ont réaffirmé ensemble il y a quelques jours : ‘La réconciliation entre nos peuples est un don que nous pouvons porter dans l’histoire de l’Europe unie’ ». 

« Quand ils rappellent l’absurdité de la haine, les croyants rappellent en même temps, et toujours, la nécessité et l’engagement du pardon et de la réconciliation, conclut-il. Ce n’est que comme ça que l’on peut bâtir la paix et dire avec conviction : ‘Jamais plus la guerre!’ ». 

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ZENIT Staff

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