ROME, Mercredi 2 septembre 2009 (ZENIT.org) – Benoît XVI dénonce à nouveau l’absurdité de la guerre », dans un message en polonais, à l’occasion du 70e anniversaire de l’invasion de la Pologne par les troupes du IIIe Reich, le 1er septembre 1939.
A l’issue de l’audience générale, en la salle Paul VI du Vatican, le pape a adressé, comme à l’accoutumée, un message aux Polonais présents ou reliés par les media. Le message de Benoît XVI fait la Une de L’Ossetvatore Romano en italien du 3 septembre qui titre : « L’absurdité de la guerre » et commente : « Le pape rappelle la tragédie du second conflit mondial ».
« Je salue cordialement les pèlerins polonais, a dit le pape. Hier nous avons rappelé le 70e anniversaire du début de la seconde guerre mondiale ».
Benoît XVI a évoqué les blessures historiques qui frappent encore les nations en disant : « Les tragédies humaines et l’absurdité de la guerre demeurent dans la mémoire des peuples ».
Il a donc invité à prier pour la réconciliation : « Demandons à Dieu que l’esprit de pardon, de paix et de réconciliation pénètre le cœur des hommes ».
Le pape y voit une urgence pour aujourd’hui : « L’Europe et le monde d’aujourd’hui ont besoin d’un esprit de communion ».
Benoît XVI invite à « construire » cette communion « sur le Christ et sur l’Evangile, sur le fondement de la charité et de la vérité ».
« A vous tous ici présents et à tous ceux qui contribuent à créer un climat de paix, j’accorde de tout cœur ma bénédiction », a conclu le pape.
Le cardinal Joseph Ratzinger avait fait, à Caen, le 5 juin 2004, une conférence intitulée « A la recherche de la paix » à l’occasion du 60e anniversaire du Débarquement des troupes alliées en Normandie (6 juin 1944) (cf. section document, site web de ZENIT).
En voici les premiers mots, marqué du sceau de l’espérance : « Lorsque commença le débarquement des troupes alliées dans la France occupée par la Wehrmacht allemande, le 5 juin 1944, ce fut pour les gens du monde entier, mais également pour une très grande partie des Allemands, un signal d’espérance : que viennent bientôt la paix et la liberté en Europe ».
Il s’achève sur l’incarnation de cette espérance, dans le Christ, « notre Paix » comme dit l’Epître aux Ephésiens : « C’est un fait : si nous ne faisons pas mémoire du Dieu de la Bible, du Dieu qui s’est fait proche en Jésus Christ, nous ne trouverons pas le chemin de la paix ».
Anita S. Bourdin