ROME, 17 décembre 2008 (ZENIT.org) - « De Dachau où l'Europe a connu sa nuit la plus sombre nous voulons porter un message d'espérance », a souligné le président du Mouvement italien pour la vie (MpV), Carlo Casini, à l'occasion de sa visite au camp de concentration de Dachau, en Allemagne.
« En ce 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, a-t-il poursuivi, nous voulons éclairer le ciel de l'Europe, en défendant la vie et la famille ».
Au milieu d'une centaine de jeunes provenant de Toscane, et des autorités locales, Carlo Casini a déposé une couronne de fleurs au pied du mémorial de Dachau, puis est allé visiter le Monastère carmélitain du Précieux Sang.
En rencontrant la mère supérieure, d'origine hongroise, le président du MpV a voulu connaître les raisons de la présence d'un couvent de clôture à l'intérieur du camp. La mère supérieure lui a expliqué que la raison principale de leur présence était de « montrer que même dans les endroits touchés par d'extrêmes souffrances, Dieu est présent, et que les carmélites sont présentes par leur prière, par l'adoration et par la contemplation ».
Karl Freller, le directeur de la fondation chargée d'entretenir la Mémoire, a parlé des efforts mis en en œuvre par l'administration locale et par le gouvernement de la Bavière afin que « l'idéologie qui a engendré l'horreur de ces camps, ne se représente jamais plus ».
Reinhold Bocklet, vice-président du Parlement bavarois, a expliqué quant à lui que le camp de Dachau « représente le chapître le plus sombre de l'histoire allemande » ; un lieu « terrible » qui révèle toute « la dimension des crimes commis par les nationalistes socialistes ».
« Mais l'Union européenne, a-t-il souligné, témoigne de la volonté des peuples qui la composent de mettre ce qui leur est commun au-dessus de ce qui les divise, de résoudre les conflits de manière pacifique, de respecter et de défendre avec fermeté les droits de l'homme ».
Au cours de sa visite au camp de Dachau, Carlo Casini, devant la carte des camps construits en Allemagne, a rappelé que le programme d'élimination d'Hitler avait commencé par la suppression par euthanasie de personnes handicapées et malades.
C'est pourquoi, a-t-il répété avec force, pour défendre la civilisation humaine, il faudra garantir qu'il n'y ait « jamais plus d'euthanasie! ».
Antonio Gaspari