CITE DU VATICAN, Vendredi 30 janvier 2004 (ZENIT.org) – « On ne peut assister, impuissants, à la ruine de la famille », affirme Jean-Paul II dans son cinquième discours aux évêques de France, en encourageant le travail des services et des mouvements de pastorale familiale.
Dans le discours remis ce matin aux évêques des provinces de Dijon et de Tours, et de la prélature de la Mission de France, Jean-Paul II a en effet abordé la place des laïcs dans l’Eglise, soucieux que les laïcs tiennent leur place de témoins en famille, dans la société, en politique, dans tous les domaines de la vie (cf. Ci-dessous le texte en entier, y compris pour le passage intégral sur la famille).
Jean-Paul II rend hommage « au travail important réalisé », sous la « vigilance » des évêques, « par les services et les mouvements de la pastorale familiale ». Il ajoute: « Les initiatives qu’ils promeuvent sont un soutien indispensable à la croissance et à la vitalité humaines et spirituelles des foyers, ainsi qu’une réponse concrète au phénomène de désintégration de la famille ».
« On ne peut assister, impuissants, à la ruine de la famille », déclare le pape qui lance cette proposition: « L’Eglise souhaite participer en ce domaine à un véritable changement des mentalités et des comportements, pour que triomphent les valeurs positives liées à la vie conjugale et familiale. Et ce face aux messages souvent destructeurs de la société actuelle, qui laissent penser que tous les comportements affectifs sont bons, niant toute qualification morale des actes humains ».
Il recommande donc tout particulièrement aux évêques de placer la famille « au centre » de leurs « préoccupations de pasteurs ». La famille, dit-il, « n’est pas un modèle de relation parmi d’autres, mais un type de relation indispensable à l’avenir de la société ».
Jean-Paul II reprend son exhortation de jeudi à la Rote romaine, à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire (cf. ZF040129): avoir un soin particulier de la formation des jeunes se préparant au mariage, de façon à leur proposer « une vision positive des relations affectives et de la sexualité ».
Jean-Paul II a évoqué sa rencontre mémorable avec les familles lors de son voyage apostolique à Sainte-Anne d’Auray, en 1996.