L’Eglise, ajoute-t-il, a toujours « favorisé la connaissance et la diffusion des méthodes dites naturelles de régulation de la fertilité » féminine.
« On assiste de nos jours, déplorait le pape, au renforcement d’une mentalité – favorisée par une certaine propagande – presque timorée face à la responsabilité de procréer, mais qui voudrait tout à la fois dominer et manipuler la vie ».
Il faut donc poursuivre « un travail capillaire d’éducation et de formation auprès des époux, des fiancés, des jeunes en général mais aussi auprès des agents sociaux et pastoraux, de manière à expliquer correctement les différents aspects de la régulation naturelle de cette fertilité ».
« Il est évident que lorsqu’on parle de régulation naturelle, on ne fait pas seulement référence au respect du simple rythme biologique, précisait le pape. C’est seulement dans le cadre d’un amour des conjoints, partagé, total et sans réserve, que la génération peut être vécue dans toute sa dignité. A cela est lié l’avenir même de l’humanité ».