France: La bienheureuse Sr Rosalie rassemble "la charité de Paris"

Première célébration liturgique de la fête de la Bienheureuse

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CITE DU VATICAN, Jeudi 29 janvier 2004 (ZENIT.org) – A l’occasion de la première célébration liturgique de la fête de la Bienheureuse Sr Rosalie Rendu, samedi 7 février, le cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris, bénira une chapelle dédiée à « l’apôtre de la Rue Mouffetard », en l’église Saint Médard de Paris. Ce sera l’occasion d’une rencontre pour les personnes engagées dans les œuvres caritatives dans la capitale.

Une plaque commémorative sera également inaugurée au 5 rue de l’Epée de Bois.

Pour fêter la bienheureuse Rosalie Rendu, béatifiée par Jean-Paul II le dimanche 9 novembre 2003, au terme d’une procédure entamée en 1953, le cardinal Jean-Marie Lustiger a souhaité inviter toutes les personnes qui s’occupent d’œuvres caritatives à Paris, à la paroisse Saint Médard.

La rencontre est fixée à 9h30, pour un temps de réflexion et de partage sur la charité à l’œuvre à Paris.

Le cardinal présidera l’eucharistie à 10h30, avant de procéder à la bénédiction de la chapelle dédiée à la Bienheureuse Sr Rosalie.

Cette chapelle vient d’être restaurée par la Ville de Paris. La paroisse y a installé un autel et un reliquaire de la Bienheureuse.

A l’issue de la messe, le maire de l’arrondissement inaugurera une plaque commémorative à l’endroit où Sœur Rosalie a exercé son ministère de la charité, 5 rue de l’Epée de Bois.

La bienheureuse Sr Rosalie Rendu, fille de la Charité de Saint-Vincent de Paul, est en effet une figure emblématique de la sainteté à Paris durant la première moitié du 19ème siècle, rappelle un communiqué du diocèse de Paris qui souligne les étapes de sa vie.

Née le 9 septembre 1786 à Confort, dans le Jura, Jeanne-Marie Rendu voit mourir son père, cultivateur, alors qu’elle n’a pas 10 ans. Sur fond de tourmente révolutionnaire et de persécutions à l’égard des catholiques, elle est élevée par une mère très pieuse. Sous son influence, elle s’adonne régulièrement à la prière et multiplie les actes de générosité envers les pauvres.

En 1802, âgée de 16 ans, elle entre chez les Filles de la Charité à Paris, congrégation fondée deux siècles plus tôt par sainte Louise de Marillac et saint Vincent de Paul. Ses supérieurs l’envoient secourir les pauvres du faubourg Saint-Marcel, au sud-est de la capitale.

En 1815, elle devient la Supérieure de la communauté de la rue des Francs-Bourgeois-Saint-Marcel qui sera transférée, deux ans plus tard, 5 rue de l’Epée-de-Bois, non loin de l’église Saint-Médard.

Jusqu’à sa mort le 7 février 1856, et malgré une santé fragile, elle a œuvré inlassablement au secours du petit peuple du quartier Mouffetard, le plus misérable de Paris à cette époque.

Révolutions, émeutes, épidémies de choléra, aggravation de la condition ouvrière sous l’effet de la révolution industrielle : rien ne lui fut épargné. Dans ces situations particulièrement dramatiques, elle a manifesté un dévouement et un courage exemplaires, soignant les corps affamés et réchauffant les cœurs frustrés.

Dans tout Paris, et même au-delà, son élan de charité fut contagieux : aristocrates et ouvriers, étudiants et vieillards, membres du clergé et hommes d’Etat la considérèrent comme leur mère et lui apportèrent leur soutien. Dans le 13è arrondissement, une église et une avenue dédiée à Sœur Rosalie témoignent de son rayonnement.

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ZENIT Staff

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