Le pape a souhaité que dure toujours ce « dialogue vivifiant » entre foi et raison, un dialogue qu’aucune des idéologies d’aujourd’hui ne réussira, disait-il, à interrompre.
Le cardinal Gulbinowicz a remis au pape une fameuse reconnaissance du mode académique polonais, le « laurier d’or académique ».
Le pape a également évoqué pour sa part la suppression de sa chaire par le gouvernement communiste qui cherchait justement à opposer foi et raison.
Pourtant, affirmait Jean-Paul II, « je n’ai jamais perdu la conviction que ces tentatives ne pouvaient pas atteindre leur but », et il évoquait ses nombreuses rencontres avec des personnalités du monde scientifique qui « témoignaient le profond désir de dialogue et de recherche commune de la vérité ».
Le pape a également abordé la question du lien toujours plus étroit en Pologne entre l’Eglise et le monde des sciences: il semble, constatait Jean-Paul II, que « le temps où pour des raisons idéologiques, on a tenté de diviser et même, dans une certaine mesure, d’opposer ces deux sources de la croissance spirituelle de l’homme, et de la société, soit désormais derrière nous ».
C’est ainsi que le pape évoquait les célèbres images de son encyclique Foi et Raison: « La foi et la raison sont comme les deux ailes par lesquelles l’esprit humain s’élève vers la contemplation de la vérité ».