CITE DU VATICAN, Mardi 13 mai 2003 (ZENIT.org).- Mgr Tarcisio Bertone, archevêque de Gênes, qui a rencontré personnellement sœur Lucie de Fatima, a évoqué l’attentat du 13 mai 1981 au micro de Radio Vatican.
Il y a 22 ans, le 13 mai 1981, jour anniversaire de l’apparition de la Vierge Marie à Fatima, le pape Jean-Paul II était victime d’un attentat. Comment lire ce tragique événement?
« Nous connaissons, disait-il, la dévotion du pape à Marie, Totus Tuus, et nous savons combien Marie a exercé une protection spéciale sur notre pape, en déviant la balle de façon à lui sauver la vie. Ainsi, la Dame du message de Fatima, continue à lire les signes des temps, à guider le pape, à nous guider nous aussi dans cette œuvre de salut ».
A propos de la prière demandée avec insitance par le pape dans les circonstances actuelles, Mgr Bertone précise: « Il est encore trop tôt pour vérifier les résultats positifs de cette prière massive et incessante qui s’élève de la terre vers le ciel, et que le pape a proposée, mais on peut en voir déjà des signes. Avant tout, il me semble qu’un signe positif est l’attitude des musulmans qui ont su distinguer le problème de la guerre et le problème de l’affrontement religieux, et ont apprécié unanimement l’action du Saint-Père et donc l’attitude de l’Eglise catholique. D’autre part, nous savons que la prière est une arme apparemment faible mais une arme assez puissante pour changer l’histoire comme c’est arrivé lors de tournant de l’histoire. Arme faible, la prière est donc cependant très puissante, et de façon spéciale la prière du rosaire. Par conséquent, la promesse de la Madone à Fatima – « à la fin, mon Cœur immaculé triomphera » – promesse sûre, indéfectible, de la victoire du bien sur le mal, et la victoire de la maternité de Marie et donc de la puissance de Dieu sur toute difficulté et sur tout obstacle qui pourrait s’opposer au dessein de Dieu ».