Développement durable: le Saint-Siège plaide pour une "écologie humaine"

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Une « conversion écologique » pour placer l’être humain « au centre »

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CITE DU VATICAN, Vendredi 2 mai 2003 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège a plaidé une nouvelle fois pour une « écologie humaine » qui place l’être humain « au centre » de tout programme de développement durable. Une démarche qui relève, disait-il d’une « conversion écologique » et nécessite l’application du principe de « subsidiarité » au gouvernement mondial.

Mgr Celestino Migliore, Observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies, est en effet intervenu dans ce sens aujourd’hui, à la XIe session de la Commission de l’ONU pour le Développement durable, dans la lancée du somment mondial de Johannesbourg en 2002.

« Il est important de souligner le premier principe de la Déclaration de Rio, qui rappelle que les « êtres humains sont au centre d’intérêt du développement durable » « , insistait Mgr Migliore.

« Souvent, rappelait Mgr Migliore, le Saint-Siège a souligné le caractère central de l’homme, et il convient de réfléchir sur l’écologie humaine. Il faut entreprendre une conversion écologique, changer les modèles de production et de consommation, examiner sérieusement le problème posé par la pauvreté, sous tous ses aspects ».

« La mission de cette session, déclarait le représentant du Saint-Siège, est de contribuer plus efficacement à des objectifs réels et positifs, comme de redonner vie à un rapport multilatéral fondé sur les valeurs de la responsabilité, de la solidarité et du dialogue ».

Mgr Migliore disait souhaiter « une plus forte participation des parties intéressées et une plus
large implication des sujets responsables et actifs », « sur la base de la subsidiarité appliquée au gouvernement mondial ».

Pour le représentant su Saint-Siège, il s’agit de provoquer une « prise de conscience »: « les personnes en état de pauvreté doivent être considérées comme des sujets actifs ». Il affirmait: « Les personnes et les peuples ne sont de véritables agents de leur avenir que s’ils sont acteurs de leur propre développement ».

Le Sommet de Rio sur le Développement durable, rappelait Mgr Migliore, avait en effet suscité des « accords de collaboration entre gouvernements, organisations internationales et d’autres réalités du monde du commerce ou de la société civile ». Pour les soutenir, le nonce préconisait de « fixer des règles claires », et d’établir « es critères et des mécanismes de tutelle adéquats ».

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ZENIT Staff

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