C'est seulement dans la Miséricorde de Dieu que le monde peut trouver la paix

Le pape évoque avec force le « Dimanche de la Miséricorde »

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CITE DU VATICAN, Dimanche 27 avril 2003 (ZENIT.org) – « C’est seulement dans la Miséricorde de Dieu que le monde peut trouver la paix », affirme Jean-Paul II.

En ce deuxième dimanche de Pâques, institué par Jean -Paul II « dimanche de la Miséricorde divine », selon les indications de sainte Faustine Kowalska, le pape Jean-Paul II a confié l’humanité à la Miséricorde, évoquée à la fois dans son homélie pour les béatifications et lors de la prière mariale du Regina Cœli, à l’issue de la célébration, place Saint-Pierre, en présence d’une très grande foule pèlerins venus en particulier de toute l’Italie, d’Autriche, de Pologne, du Brésil.

Le pape invoquait en effet, lors de la prière du Regina Cœli, Marie comme « Mère de la Miséricorde divine », en priant « pour toute la famille humaine », car, disait le pape, « c’est seulement dans la Miséricorde de Dieu que le monde peut trouver la paix ».

Dans son homélie, le pape avait auparavant cité le Ps 117: « Célébrez le Seigneur car il est bon, car éternelle est sa Miséricorde ». Jean-Paul II commentait: « Voilà ce que chante aujourd’hui l’Eglise, en ce deuxième dimanche de Pâques, Dimanche de la Miséricorde divine. Dans le Mystère pascal se révèle pleinement le consolant dessein de salut de l’amour miséricordieux de Dieu, dont les saints et les bienheureux du paradis sont les témoins privilégiés ».

« Par une coïncidence providentielle, j’ai la joie d’élever à l’honneur des autels six nouveaux bienheureux, justement en ce dimanche où nous célébrons la « Miséricorde divine » », a déclaré le pape.

A la fin de son homélie, le pape reprenait ce thème en disant:  » « Eternelle est la miséricorde de Dieu! » qui resplendit en chacun des nouveaux bienheureux. Grâce à eux, Dieu a réalisé de grandes merveilles. Vraiment, éternelle, Seigneur, est ta miséricorde! Tu n’abandonnes pas qui a recours à toi. Avec ces nouveaux bienheureux, et avec une filiale confiance, nous répétons: « Jésus, j’ai confiance en toi! » C’est l’inscription gravée sur l’icône du Christ miséricordieux peint sur les indications de sainte Faustine. Le pape insistait en reprenant cette prière en polonais.

Jean-Paul II concluait par cette invocation à la Vierge Marie: « Aide-nous, Marie, Mère de la Miséricorde, à proclamer par notre existence, qu’ « éternelle est la miséricorde de Dieu ». Maintenant et toujours. Amen! Alléluia! »

Les parapluies jaunes des pèlerins semblaient imiter les couleurs du printemps, humide et venté, place Saint-Pierre, pendant toute la célébration. Mais le ciel bleu romain et le soleil réapparaissaient à la fin de la liturgie, et les gros nuages blancs adoucissaient seulement l’éclat de la lumière.

Avant la prière mariale du Regina Coeli, le pape ajoutait : « Au terme de cette célébration solennelle, je désire tous vous saluer, chers frères et sœurs, qui êtes venus de différentes régions d’Italie et du monde pour rendre hommage aux nouveaux bienheureux et pour exprimer votre dévotion à la Miséricorde divine ».

Le pape a tenu à saluer en particulier les personnes engagées dans l’animation du « Centre de spiritualité de la Miséricorde divine actif depuis dix ans à Rome dans l’église Santo Spirito in Sassia », proche de Saint-Pierre. Y travaillent en particulier des religieuses polonaises de la congrégation de sainte Faustine.

Le pape saluait en allemand les pèlerins venus d’Autriche, guidés par l’archevêque de Vienne le cardinal Christoph Schönborn, et en polonais les pèlerins venus de Pologne, qui agitaient leurs calicots, comme ceux de Poznan, de Zakopane, du « diocèse de la Miséricorde » de Cracovie: les visiteurs brandissaient de grandes icônes de « Jésus miséricordieux ».

En polonais, le pape évoquait l’arrêt des Sarrasins à Vienne par le roi de Pologne Jean III Sobieski en 1683, qui les chassait ensuite de Hongrie, à l’époque du Bienheureux Marco d’Aviano. Et ceci au mépris d’un début de polémique autour du nouveau bienheureux et des relations entre l’Islam et la Chrétienté que sa béatification auraient pu soi disant altérer.

« Jésus ressuscité, concluait le pape en italien, rencontre au Cénacle ses disciples et leur offre le don pascal de la paix et de la miséricorde. On comprend bien, en méditant la page d’évangile de ce jour, combien la vraie paix jaillit d’un cœur réconcilié qui a fait l’expérience de la joie du pardon et est pour cela prompt à pardonner. L’Eglise, recueillie aussi aujourd’hui spirituellement en prière au Cénacle, présente à son Seigneur les joies et les espérances, les douleurs et les angoisses du monde entier. Il offre comme remède efficace la « Miséricorde divine » en demandant à ses ministres de s’en faire les instruments généreux et fidèles ».

« Avec les nouveaux bienheureux qui nous indiquent le chemin à suivre sans cesse, en s’appuyant sur l’aide du Seigneur, continuait le pape, Marie, la Reine des Apôtres et de tous les Saints, est aussi présente au milieu de nous. Nous l’invoquons aujourd’hui, en particulier, en tant que Mère de la Miséricorde divine, en priant pour toute la famille humaine, conscients que c’est seulement dans la Miséricorde de Dieu que le monde peut trouver la paix. A Marie, confions de façon spéciale les Eglises d’Orient qui célèbrent ce dimanche la Pâque de la résurrection ».

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ZENIT Staff

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