Dix pèlerins se confessent au pape Jean-Paul II en la basilique Saint-Pierre

CITE DU VATICAN, Vendredi 18 avril 2003 (ZENIT.org) – Comme c’est son habitude le Vendredi Saint, Jean-Paul II a conféré le sacrement de pénitence et de la réconciliation à dix personnes vers midi en la basilique Saint-Pierre: six femmes et quatre hommes. Prêtre avant tout, Jean-Paul II ne manque jamais cette occasion de donner le pardon de Dieu aux fidèles.

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Le pape est arrivé dans la basilique par la porte abritée par le monument de Benoît XIV et s’est rendu, assis sur son trône mobile, jusqu’au deuxième confessionnal, dans le transept droit (Nord), et à gauche de l’autel de saint Venceslas, prince de Bohème (v. 907-928), dans la chapelle dédiée aux confessions depuis le grand jubilé.

Des applaudissements très brefs mais intenses ont accueilli l’arrivée du pape, à midi moins dix. Une fois entré dans le confessionnal, Jean-Paul II a revêtu, sur sa soutane blanche, l’étole violette des confesseurs.

Au-dessus du confessionnal les statues de saint Jérôme Emilien (1486-1537), père des orphelins, dans la niche inférieure, et de sainte Jeanne Antide Thouret (1765-1826) – sa devise « Dieu Seul » -, dans la niche supérieure, semblaient veiller sur la foule cosmopolite présente dans la basilique.

Depuis plusieurs heures déjà, des visiteurs attendaient dans l’espoir de se confesser au pape : les personnes sont choisies au hasard par un prêtre de la maison pontificale. Elles représentent toujours différentes Nations. Le pape a en effet confessé ce Vendredi Saint en six langues: italien, français, anglais, polonais, ukrainien, et portugais. Parmi les pénitents, six femmes et quatre hommes dont un sportif et une femme policier en uniforme. L’anonymat est totalement respecté, étant donné le caractère du sacrement.

Les pénitents se succédaient à droite et à gauche du confesseur, dont deux mères de familles. Pendant que leur mamans attendaient en se recueillant comme elles pouvaient, et se confessaient, des enfants gambadaient autour du confessionnal du pape.

La foule se faisait plus dense au fur et à mesure que la rumeur de la présence de Jean-Paul II se répandait. De nombreux visiteurs prenaient en photo ce confessionnal de bois, totalement fermé, où le pape invisible accordait au nom de la Sainte Trinité le pardon des péchés, fruit de la Rédemption obtenue par le Christ pour tous les hommes de tous temps, sur la Croix: un mystère que médite l’Eglise en ce Vendredi Saint. Seule la petite lumière rouge indiquait qu’un confesseur était là à la disposition des pèlerins.

Les plus patients attendaient la fin des confessions pour apercevoir Jean-Paul II, dont de nombreux enfants, comme ces jeunes Polonais de la région de Cracovie, un foulard vert noué autour du cou.

Dans les autres confessionnaux de la chapelle, d’autres prêtres continuaient à écouter les confessions des pèlerins et à donner le pardon de Dieu en différentes langues.

Jean-Paul II prenait son temps avec chacun, parfois dix minutes. Et ce n’est que vers 13 h 10 qu’il a rejoint ses appartements. Avant de quitter la basilique, il s’est adressé aux visiteurs en disant en italien: « Je vous souhaite à tous une bonne fête de Pâques ». Puis il a béni la foule avant d’ajouter cette exclamation traditionnelle: « Loué soit Jésus Christ! ».

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ZENIT Staff

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