La visite du président argentin au Vatican est la dernière qu’Eduardo Alberto Duhalde effectuera en tant que président. Son mandat s’achève en effet le 25 mai prochain. Il sera remplacé par le candidat qui aura gagné les élections du 27 avril.
Au cours des échanges, le pape a rappelé que « derrière les situations d’injustice se cache toujours un grave désordre moral, qui ne s’améliore pas en appliquant uniquement des mesures techniques plus ou moins judicieuses, mais surtout en lançant résolument un ensemble de réformes qui favorisent les droits et les devoirs de la famille comme base naturelle et irremplaçable de la société ».
« De même, a-t-il poursuivi, il faut promouvoir des projets de défense et de développement en faveur de la vie, qui tiennent compte de la dimension éthique de la personne, de sa conception à sa fin naturelle ».
Le pape souhaite que « le patrimoine de la doctrine sociale de l’Eglise continue d’être un instrument précieux d’orientation pour vaincre des difficultés qui font obstacle à l’édification d’un ordre plus juste, fraternel et solidaire ».
Dans le cadre de la crise que traverse actuellement l’Argentine, le pape a précisé que « l’Eglise, témoin de l’espérance, est toujours disposée à servir d’instrument de conciliation et d’entente entre les différents secteurs qui composent le tissu social, afin que chacun puisse coopérer de manière efficace et active à la recherche de solutions aux problèmes ».
« Il s’agit d’un dialogue qui, excluant tout type de violence dans ses diverses manifestations, contribue à mitiger les problèmes qui touchent principalement les secteurs les plus défavorisés de la société, aidant ainsi à construire, avec la collaboration de tous, un avenir plus digne et humain », a précisé le Saint Père.
DERNIÈRES NOUVELLES
Apr 07, 2003 00:00