CITE DU VATICAN, Vendredi 18 octobre 2002 (ZENIT.org) – C’est dans la vie des sacrements que se trouve sans aucun doute, le meilleur antidote pour affronter et surmonter les obstacles et les tensions, déclare Jean-Paul II aux jeunes mariés.
Jean-Paul II a en effet reçu ce matin au palais apostolique du Vatican les participants à la XVe assemblée plénière du conseil pontifical pour la Famille (17-19 octobre) dont le thème est: « Pastorale familiale et couples en difficulté ».
Le pape invite les jeunes mariés à ne pas « capituler » devant les problèmes et les difficultés mais à s’appuyer sur la prière : « une famille unie dans la prière demeure unie » affirme Jean-Paul II comme il le dit par ailleurs dans sa Lettre sur le Rosaire.
Rappelons que Jean-Paul II y demande l’intercession des fidèles pour la famille.
Certes, reconnaît Jean-Paul II, la « science » peut apporter son aide, rien cependant ne peut se substituer à une « foi ardente, personnelle et confiante ».
Le pape invite ainsi les familles à une vie spirituelle intense qui « permette à la voix de Dieu de résonner constamment dans leur coeurs et de les accompagner même sur un chemin marqué par la douleur ».
Jean-Paul II rappelle la nécessité des sacrements et d’un guide spirituel dans la vie des couples, à une époque où « prolifèrent les styles de vie » qui « mettent en question la valeur du mariage », et ceci « jusqu’à retenir impossible le don réciproque des époux pour la vie, dans une vie commune heureuse ».
Autre recommandation importante, le pape invite les familles « solides spirituellement et moralement » à aider les jeunes couples.
Enfin, Jean-Paul II recommande le dialogue au sein de la famille, entre parents et enfants, principalement au cours de leur éducation.
Si les parents ne trouvent pas le temps de parler avec leurs enfants, avertit Jean-Paul II, ceux-ci « chercheront ailleurs des modes de vie, souvent faux et mauvais pour la dignité de l’homme ou l’amour véritable ».
« La banalisation du sexe dans une société saturée d’érotisme, et l’absence de repères éthiques, peuvent nuire à l’existence des enfants et des adolescents », affirme le pape.