"La Croix, signe d'espérance, de rachat et de paix"

Angélus de dimanche 15 septembre

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CITE DU VATICAN, Mardi 17 septembre 2002 (ZENIT.org) – « La Croix, signe d’espérance, de rachat et de paix », c’est le titre choisi par L’Osservatore Romano hebdomadaire en français du 17 septembre pour l’allocution de Jean-Paul II lors de l’angélus de dimanche dernier 15 septembre, à Castelgandolfo.

En la mémoire liturgique de la Vierge des Douleurs, le Pape nous ramène en esprit au sanctuaire polonais de Kalwaria, explique L’OR.

Très chers frères et sœurs!

1. A la fête de l’Exaltation de la Croix, que nous avons célébrée hier, succède aujourd’hui la mémoire de la Vierge des Douleurs. Deux fêtes liturgiques qui nous invitent à accomplir un pèlerinage spirituel jusqu’au Calvaire. Elles nous invitent à nous unir à la Vierge Marie dans la contemplation du mystère de la Croix.

Le christianisme trouve dans la Croix son symbole principal. Partout où l’Evangile s’est enraciné, la Croix indique la présence des chrétiens. Dans les églises et dans les maisons, dans les hôpitaux, dans les écoles, dans les cimetières, la Croix est devenue le signe par excellence d’une culture qui puise au message du Christ la vérité et la liberté, la confiance et l’espérance.

Dans le processus de sécularisation, qui caractérise une grande partie du monde contemporain, il est plus que jamais important que les croyants fixent leur regard sur ce signe central de la Révélation et en saisissent la signification originelle et authentique.

2. Aujourd’hui aussi, à l’école des Pères antiques, l’Eglise présente la Croix au monde comme « arbre de la vie », à partir duquel on peut saisir le sens ultime et plein de chaque existence et de toute l’histoire humaine.

Depuis que Jésus en a fait l’instrument de salut universel, la Croix n’est plus synonyme de malédiction, mais, au contraire, de bénédiction. A l’homme tourmenté par le doute et par le péché, elle révèle que « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle » (Jn 3, 16).

En un mot, la Croix est le symbole suprême de l’amour.
C’est pourquoi les jeunes chrétiens la portent avec fierté sur les routes du monde, confiant au Christ chacune de leurs préoccupations et toute attente de liberté, de justice et de paix.

Le Saint-Père s’est ensuite adressé aux pèlerins francophones:

3. Chers pèlerins francophones qui vous associez à la prière mariale, je vous adresse mon salut cordial. En ce premier jour de la semaine consacré au Seigneur, puissiez-vous ouvrir davantage votre cœur au Christ, pour marcher à sa suite! Je vous accorde volontiers la Bénédiction apostolique.

Après les saluts aux pèlerins de langue anglaise, allemande, espagnole, portugaise et italienne, le Saint-Père poursuivait en polonais:

Aujourd’hui, je me rends spirituellement dans les sanctuaires de la Vierge des Douleurs, dans l’église des franciscains à Cracovie, à Staniatki et à Limanowa.

Puis, le Saint-Père reprenait:

4. Au pied de la Croix, la Vierge Marie, parfaitement unie à son Fils, a pu partager de façon particulière la profondeur de la douleur et de l’amour de son sacrifice. Personne mieux qu’elle ne peut enseigner à aimer la Croix.

A la Vierge des Douleurs, nous confions les jeunes et les familles, les nations et l’humanité tout entière. De façon spéciale, nous l’invoquons pour les malades et les personnes qui souffrent, pour les victimes innocentes de l’injustice et de la violence, pour les chrétiens persécutés à cause de leur foi.

Que la Croix glorieuse soit pour tous un signe d’espérance, de rachat et de paix.

©L’Osservatore Romano

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ZENIT Staff

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