L'urgence de la "vocation écologique", selon Jean-Paul II

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Pour un développement intégral de l’homme

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CITE DU VATICAN, Lundi 2 septembre 2002 (ZENIT.org) – « Les hommes sont
placés par Dieu comme administrateurs de la terre, pour la cultiver et la
protéger. C’est d’ici que provient ce que nous pourrions appeler leur
« vocation écologique », devenue plus que jamais urgente à notre époque »,
déclarait Jean-Paul II à la veille de l’ouverture du sommet international de
Johannesbourg sur le développement durable, lors de son allocution à français du 27 août 2002 (cf. http://www.vatican.va).

1. « O abîme de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu!… Car
tout est de lui et par lui et pour lui. A lui soit la gloire éternellement!
Amen » (Rm 11, 33.36).

C’est avec cet hymne de louange, reproposé par la liturgie d’aujourd’hui,
que saint Paul conclut la première partie de l’Epître aux Romains. Face à
l’admirable Providence Divine, qui se manifeste dans la création et dans
l’histoire, la créature humaine se sent toute petite. Dans le même temps,
elle se reconnaît comme le destinataire d’un message d’amour qui l’invite à
la responsabilité. En effet, les hommes sont placés par Dieu comme
administrateurs de la terre, pour la cultiver et la protéger. C’est d’ici
que provient ce que nous pourrions appeler leur « vocation écologique »,
devenue plus que jamais urgente à notre époque.

2. En méditant sur cette page de l’Apôtre Paul, ma pensée se tourne vers le
sommet mondial sur le développement durable, qui s’ouvre demain à
Johannesburg, en Afrique du Sud. Nous souhaitons tous que les nombreux chefs
d’Etat et de gouvernement présents, ainsi que les autres participants,
réussissent à trouver des moyens efficaces pour un développement humain
intégral, en tenant compte de la dimen-sion économique, sociale et
écologique. Dans un monde toujours plus interdépendant, la paix, la justice
et la sauvegarde de la création ne peuvent qu’être le fruit de l’engagement
solidaire de tous en vue de poursuivre ensemble le bien commun.

Le Saint-Père poursuivait en français:

3. Je suis heureux de vous saluer, pèlerins de langue française. Comme
Pierre, sachez toujours reconnaître le Christ! Je vous souhaite un bon
pèlerinage et que Dieu vous bénisse!

Jean-Paul II reprenait en italien:

Je suis heureux d’accueillir la délégation de Châteauneuf du Pape, petite
ville française jumelée avec Castel Gandolfo, et je salue cordialement leurs
Maires respectifs.

4. Nous nous adressons à présent à la Sainte Vierge. Elle participe aux
joies et aux douleurs, aux angoisses et aux espérances de l’humanité comme
cela est arrivé il y a environ cinquante ans à Syracuse, lorsqu’une image de
la Vierge, conservée à présent dans le sanctuaire construit à cet effet,
versa des larmes pendant plusieurs jours.
Précisément pour préparer le 50 anniversaire de cet événement
extraordinaire, du 29 août au 1 septembre 2003, l’archidiocèse de Syracuse
célébrera une année mariale spéciale. Nous nous unissons volontiers à
travers la prière à la chère communauté de Syracuse, convaincus que les
larmes de la Mère céleste sont un signe éloquent de la Divine Miséricorde, à
laquelle je voudrais confier à nouveau l’Eglise et le monde entier.

©L’Osservatore Romano

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ZENIT Staff

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