Quatre de ces décrets reconnaissent quatre miracles comme dus à l´intercession de trois religieuses et d´un religieux déjà « bienheureux » (ouvrant ainsi la voie à leur canonisation):
– un jésuite espagnol, Joseph Marie Rubio y Peralta (1864-1929),
– une religieuse polonaise née en Autriche et morte à Rome, Ursule Ledóchowska (1865-1939),
– une religieuse espagnole, Mère Geneviève Torres Morales (1870-1956),
– et la Carmélite espagnole Mère Marie Merveilles de Jésus (1891-1974).
Sept décrets reconnaissent des miracles attribués à des « Vénérables serviteurs de Dieu » (dont les vertus héroïques sont déjà reconnues et le miracle ouvre ainsi la voie à leur béatification), ce sont:
Deux Français,
– Pierre Bonhomme, prêtre (1803-1861),
– sœur Marie de la Passion, religieuse (1839-1904);
Une Suissesse:
– Charité Brader, religieuse (1860-1943).
Trois Italiens:
– André Hyacinthe Longhin (1863-1936),
– Marc da Aviano (1631-1699),
– Gabriel Marie Allegra (1907-1976);
Une Espagnole:
– Marie des Douleurs Rodríguez Sopeña y Ortega (1848-1918).
Deux décrets reconnaissent respectivement le martyre de deux jeunes de l´Ouganda:
– David Okelo et Gildas Irwa, tués en haine de la foi en 1918;
et celui de trois prêtres Bulgares:
– Pierre Vitchev, Paul Djidjov et Josaphat Chichkov, tués en haine de la foi en 1952. Ils pourront ainsi être tous les cinq être béatifiés sans qu´il soit besoin d´authentifier un « miracle ».
Six décrets se réfèrent aux vertus héroïques de quatre Italiens (ouvrant ainsi la voie à leur béatification, si un miracle était reconnu comme dû à leur intercession):
– Joseph Morgera (1844-1898),
– Joachim da Canicattì (1831-1905),
– Julie Salzano, religiose (1846-1929),
– Marianne Saltini, religieuse (1889-1957);
Puis de deux Espagnoles:
– Mathilde du Sacré Cœur Téllez Robles (1841-1902)
– Mère Espérance de Jésus, mystique et fondatrice (Espagne, 1893-Italie, 1983).
Mère Espérance de Jésus est à l´origine de deux congrégations et d´un sanctuaire fameux en Italie, dédié à la Miséricorde divine. Elle avait commencé sa vie religieuse à 21 ans, chez les Filles du Calvaire, en Espagne. En 1930, à Madrid, elle fonda une nouvelle famille religieuse: les Servantes de l´Amour Miséricordieux, et à Rome, en 1951, les Fils de l´Amour Miséricordieux. C´est en 1951 que commença, à Collevalenza, en Ombrie, ses expériences mystiques de la Passion du Christ. Elle donna naissance au grand sanctuaire de Collevalenza, où Jean-Paul II s´est déjà rendu, en 1981, un an après son encyclique Dives in Misericordia.