"Nous n´avons pas d´alternative", écrit le président Katsav à Jean-Paul II

Le président se porte garant du respect de la basilique et du clergé

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CITE DU VATICAN, Mercredi 10 avril 2002 (ZENIT.org) – « Nous n´avons pas d´alternative », écrit le président israélien Moshe Katsav dans une lettre à Jean-Paul II où il affirme que le siège militaire autour de la basilique de la Nativité de Bethléem devra continuer étant donné la présence des combattants Palestiniens qui y ont trouvé refuge. Radio Vatican en faisait aujourd´hui le compte rendu.

Le président israélien exprime ses regrets dans une lettre écrite personnellement au pape Jean-Paul II et diffusée hier par l´ambassade d´Israël près le Saint-Siège.

Dans cette lettre, répondant aux multiples appels et interventions diplomatiques du Siège apostolique pour le respect des Lieux Saints, le président réaffirme le « plus haut respect » et la « considération » que son peuple a pour ceux-ci.

C´est pourquoi, dit-il, il « a été ordonné aux soldats de ne pas ouvrir le feu contre les propriétés de l´Eglise et de ne pas en violer le caractère sacré », au contraire de leurs adversaires qui, dit-il, ont profané les lieux de culte situés à l´intérieur de leur juridiction en les utilisant comme « base d´opérations ».

Le président israélien se dit désolé pour les développements de la situation et assure au pape Jean-Paul II que l´édifice ne deviendra pas l´objet « d´hostilités armées », en dépit des opérations en cours dans son immédiate proximité.

Pourtant M. Katsav affirme que l´armée de son pays n´a pas d´autre choix que de maintenir sa présence dans l´immédiat voisinage tout en continuant à « s´abstenir de toute action qui puisse endommager l´église ou le clergé ».

« Nous nous repositionnerons », explique-t-il, « une fois que les terroristes nous auront été remis ».

L´alternative qui consisterait à donner des sauf-conduits aux combattants assiégés dans l´église est donc jugée impraticable par le président israélien, commente Radio Vatican, parce qu´elle constituerait « un grave danger pour la sécurité publique », écrit-il.

L´objectif de l´action militaire, explique le président Katsav, est de désarmer les « terroristes armés » et les déloger de la basilique, en empêchant des personnes coupables de l´assassinat de Juifs innocents « de s´échapper et de continuer leurs actes sanglants ».

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ZENIT Staff

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