CITE DU VATICAN, Vendredi 8 mars 2002 (ZENIT.org) – Les Irlandais ont rejeté hier à 50,42 % l´amendement visant à modifier la loi sur l´interruption volontaire de grossesse. Ce sont seulement 10 000 voix qui ont fait la différence, indique la revue de presse de la fondation Lejeune (genethique.org)qui remarque curieusement, nul ne sait s´il doit se réjouir ou non des résultats de ce vote.
La fondation propose aussi un nouveau dossier sur la question irlandaise.
Le rejet de l´amendement maintient la constitution irlandaise inchangée et donc l´interdiction de l´IVG sauf dans le cas jurisprudentiel d´une femme qui menace de se suicider. L´amendement proposé devait transformer cela en interdisant l´IVG même en cas de menace de suicide mais il donnait la possibilité au médecin d´autoriser l´IVG quand » selon l´opinion raisonnable du praticien » l´interruption de grossesse serait » nécessaire pour prévenir un risque réel et substantiel de perte de la vie de la femme autre que par le suicide « .
Les textes étaient obscurs et les mouvements ou partis ont eu du mal à se positionner. Malgré l´appel de l´Eglise catholique à voter en faveur de l´amendement, les mouvements pro-life ont hésité notamment à cause d´une nouvelle définition de l’avortement décrit comme « la destruction intentionnelle d’une vie humaine à naître après implantation dans l’utérus » et non dès la conception.
Ces nombreuses ambiguïtés expliquent peut être le fort taux d´abstention des irlandais, 60 %, consultés pour la troisième fois en vingt ans sur ce sujet.