Académie/Vie: Le fondement éthique et juridique du droit à la vie

La « loi morale naturelle » dans le coeur des personnes le droit à la vie

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CITE DU VATICAN, Lundi 4 mars 2002 (ZENIT.org) – La « loi morale naturelle » enracinée dans le coeur des personnes et des peuples constitue le fondement éthique et juridique du droit à la vie, un droit inaliénable au cours de toutes les phases de l´existence, affirme l´Académie pontificale pour la Vie (academiavita.it).

L´Académie vient en effet de tenir son assemblée plénière et a été reçue à cette occasion par le pape Jean-Paul II (cf. ZF020227: Comprendre « la valeur positive et humanisante de la loi morale naturelle »).

Les académiciens rejettent en particulier ce qu´ils appellent en substance une fausse distinction entre « être humain » et « personne humaine » pleinement formée. Ils demandent aux législateurs de tous les pays d´accueillir cette vérité en tant qu´elle est le « fondement authentique d´une société plus juste et plus pacifique ».

L´Académie rappelle que le droit à la vie est un droit qui ne se troque contre aucun autre. Elle constate que « différents courants de pensée » tendent aujourd´hui à nier, explicitement ou non, l´existence d´une « loi morale naturelle » sur laquelle fonder la dignité inconditionnelle et la protection de la vie humaine à chaque phase de son développement.

Les débats ont conduit à réaffirmer la présence dans l´humanité d´une « nature » universelle qui préexiste à sa dimension storico-évolutive. D´où la découverte d´une « loi morale naturelle », une intelligence – placée par Dieu dans la Création – qui permet de percevoir ce qui est juste et ce qui est erroné.

D´où des exigences qui demandent à être « connues et sauvegardées dans la vie sociale » par des normes juridiques.

C´est grâce à cette perspective, rappelle l´Académie, que les droits humains fondamentaux ont été considérés comme quelque chose d´absolu, non dépendant des mécanismes du pacte social ou des majorités.

Pourtant, cette conception a été mise en danger par une conception exacerbée de la liberté individuelle, déplore l´Académie en constatant que les atteintes à la vie – commençante ou finissante – qui constituaient jadis un « délit » est devenu un « droit ».

Face à un changement de ce type, l´Eglise catholique revendique, conclut le communiqué, pour tout individu humain, le droit primordial à la vie, de sa conception à sa mort naturelle.

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ZENIT Staff

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