Messe pour la paix à Kinshasa © vaticannews.va

Messe pour la paix à Kinshasa © vaticannews.va

L’Église implore la paix au Congo 

Print Friendly, PDF & Email

Le cardinal Ambongo a présidé une messe pour la paix samedi 24 février

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

Ce samedi 24 février 2024, en ce début de Carême, une messe pour la paix a été célébrée en la cathédrale Notre-Dame du Congo à Kinshasa. Elle a été présidée par le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa et Président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).

La situation en République Démocratique du Congo est très préoccupante. Depuis le début du mois de février, les combats se sont intensifiés autour de Goma, entre l’armée congolaise et les rebelles, soutenus par le Rwanda voisin.

La cathédrale était bondée de fidèles venus implorer le retour de la paix dans leur pays. Dans son homélie, le cardinal a rendu hommage aux victimes de la guerre. Il a assuré sa proximité envers les populations touchées par les atrocités et a mentionné la souffrance des Églises locales meurtries. Il a également invité les responsables du pays à prendre les mesures nécessaires pour rétablir la paix. 

Ce conflit au Congo dure depuis 30 ans, et selon le cardinal Ambongo, le constat est très amer : « On continue de compter des millions de morts et de déplacés, des milliers de femmes violées et de familles brisées, des enfants orphelins et des infrastructures détruites. »

Mgr Ambongo a suggéré qu’une prière spéciale pour la paix soit dite à la fin de chaque messe. Il a en outre demandé à ce que chaque évêque célèbre une messe dans son diocèse pour implorer la paix, et particulièrement dans la partie est du pays, où la guerre est plus forte.

Après la prière de l’Angélus dimanche 25 février, le pape François s’est joint à la prière des évêques congolais : « Je suis avec inquiétude l’augmentation de la violence dans la partie orientale de la République démocratique du Congo. Je me joins à l’appel des évêques à prier pour la paix, en espérant la fin des combats et la recherche d’un dialogue sincère et constructif. » 

Share this Entry

Anne van Merris

Anne van Merris est journaliste, formée à l’Institut de journalisme européen Robert Schuman à Bruxelles. Elle est mariée et mère de quatre enfants.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel