Le pape Léon XIV répond aux lecteurs de Piazza San Pietro :
« Nous vivons des temps difficiles, le mal semble envahir nos vies. Les guerres font toujours plus de victimes innocentes. »
Veronica, une jeune étudiante romaine, s’interroge sur l’avenir du monde et de la jeunesse. « Les temps seront bons si nous sommes bons ! Pour que cela advienne, nous devons placer notre espérance dans le Seigneur Jésus », lui répond le Saint-Père, en lui demandant de le tenir informé de ses études.
VATICAN, 26 septembre – Le pape Léon XIV répond aux lecteurs de Piazza San Pietro, le magazine édité par la basilique vaticane et dirigé par le père Enzo Fortunato.
Le numéro de septembre, consacré à l’appel du Saint-Père pour la fin du conflit en Terre Sainte, rappelle la nécessité d’un avenir de paix à travers l’engagement des papes pour le cessez-le-feu dans les différents conflits de l’histoire contemporaine, depuis la Première Guerre mondiale.
Dans son éditorial, le père Fortunato met l’accent sur le concept de fraternité, avec un approfondissement sur le World Meeting of Human Fraternity prévu les 12 et 13 septembre prochains. Le magazine revient aussi sur les images et la chronique du grand Jubilé des Jeunes du mois d’août dernier à Tor Vergata.
Le magazine s’ouvre avec la rubrique habituelle « dialogue avec les lecteurs ».
Le pape répond à Veronica, une étudiante romaine de 21 ans inscrite à la faculté de médecine.
« Mon rêve est de devenir médecin et d’aider les personnes à guérir de leurs maladies », écrit-elle, préoccupée par cette époque marquée par l’angoisse et le désarroi, en raison des scénarios de guerre, de destruction et de mort, surtout parmi les innocents. « Il semble presque impossible de vivre en paix. Quel avenir nous attend ? – demande Veronica – Pouvons-nous espérer un monde meilleur ? Et nous, les jeunes, que pouvons-nous faire pour que cela arrive ? »
« Nous vivons des temps difficiles mais cela ne doit pas nous faire perdre l’espérance en un monde meilleur »
Le pape Léon répond avec affection et encouragement, par des mots simples et concrets, qui vont droit au cœur.
« Chère Veronica, je te souhaite de tout cœur de réaliser ton rêve. La profession à laquelle tu aspires est parmi les plus nobles, surtout si elle est vécue comme un service envers les plus faibles et les plus malchanceux, en particulier ceux qui n’ont pas de moyens ou qui vivent dans des situations difficiles… Tes questions sont celles que beaucoup de jeunes de ton âge portent dans leur cœur. »
Reconnaissant la douleur du présent, le pape Léon transmet un message de confiance : l’espérance comme résistance.
« Il est vrai que nous vivons des temps difficiles. Le mal semble envahir nos vies. Les guerres font toujours plus de victimes innocentes. Mais tout cela ne doit pas nous faire perdre l’espérance en un monde meilleur. Comme je l’ai déjà dit, en citant saint Augustin : Vivons bien et les temps seront bons. Nous sommes les temps. Oui, les temps seront bons si nous sommes bons ! Pour que cela arrive, nous devons placer notre espérance dans le Seigneur Jésus. C’est Lui qui a fait naître dans ton cœur le désir de donner un grand sens à ta vie. C’est Lui qui te donnera la force de t’améliorer toi-même et la société qui t’entoure, afin que les temps que nous vivons soient vraiment bons. »La lettre se termine avec l’attention et la tendresse d’un père. Aucune distance entre le pontife et la jeune croyante.
« C’est pourquoi je répète l’invitation que je t’ai adressée ainsi qu’à tous les jeunes qui sont venus à Tor Vergata : Cultivez votre amitié avec Jésus. Cela en vaut la peine. Sois-en certaine. Tiens-moi au courant de tes études et de ton chemin intérieur. Je te bénis de tout cœur. »
Piazza San Pietro
Directeur éditorial : Père Enzo Fortunato
