Angélus du dimanche 2 novembre 2025 © Vatican Media

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Angélus du jour des défunts : « L’espoir que personne ne sera perdu »

Angélus du dimanche 2 novembre 2025

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Place Saint-Pierre
XXXIe dimanche du Temps ordinaire, 2 novembre 2025

Chers frères et sœurs, bon dimanche !

Angélus du dimanche 2 novembre 2025 © Vatican MediaLa résurrection d’entre les morts de Jésus, le Crucifié, en ce début novembre, éclaire le destin de chacun d’entre nous. C’est Lui-même qui nous l’a dit : « Telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour » (Jn 6, 39). Ainsi, le centre des préoccupations de Dieu est clair : que personne ne soit perdu pour toujours, que chacun ait sa place et brille dans son unicité.

C’est le mystère que nous avons célébré hier lors de la solennité de la Toussaint : une communion des différences qui, pour ainsi dire, ouvre la vie de Dieu à toutes les filles et tous les fils qui ont désiré y participer. C’est le désir inscrit dans le cœur de chaque être humain, qui appelle la reconnaissance, l’attention et la joie. Comme l’a écrit le pape Benoît XVI, l’expression “vie éternelle” voudrait donner un nom à cette irrépressible attente : non pas d’une succession sans fin, mais d’une immersion dans l’océan de l’amour infini, où le temps, l’avant et l’après n’existent plus. Une plénitude de vie et de joie : c’est ce que nous espérons et attendons de notre être avec le Christ » (cf. Lett. enc. Spe salvi, n. 12).

Angélus du dimanche 2 novembre 2025 © Vatican Media Ainsi, la commémoration de tous les fidèles défunts nous rapproche encore davantage du mystère. Ce désir de Dieu de ne perdre personne, nous le connaissons en effet de l’intérieur chaque fois que la mort semble nous faire perdre à jamais une voix, un visage, un monde entier. En effet chaque personne est un monde entier. Aujourd’hui est donc un jour qui sollicite la mémoire humaine, si précieuse et si fragile. Sans la mémoire de Jésus – de sa vie, de sa mort et de sa résurrection – l’immense trésor que représente chaque vie est exposé à l’oubli.Dans la mémoire vivante de Jésus, en revanche, même ceux dont personne ne se souvient, même ceux que l’histoire semble avoir effacés, apparaissent dans leur dignité infinie. Jésus, la pierre que les constructeurs ont rejetée, est désormais la pierre angulaire (cf. Ac 4, 11). Voici l’annonce pascale. C’est pourquoi les chrétiens ont toujours commémoré les défunts à chaque Eucharistie, et jusqu’à aujourd’hui, ils demandent que leurs proches soient mentionnés dans la prière eucharistique. De cette annonce naît l’espoir que personne ne sera perdu.

Angélus du dimanche 2 novembre 2025 © Vatican Media Que la visite au cimetière, où le silence interrompt la frénésie des activités, soit donc pour nous tous une invitation à la mémoire et à l’attente. « J’attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir  », disons-nous dans le Credo. Commémorons donc l’avenir. Ne restons pas enfermés dans le passé, dans les larmes de la nostalgie. Nous ne sommes pas non plus enfermés dans le présent, comme dans un tombeau. Que la voix familière de Jésus nous atteigne, et atteigne tout le monde, car c’est la seule qui vient de l’avenir. Il nous appelle par notre nom, nous prépare une place, nous libère du sentiment d’impuissance qui risque de nous faire renoncer à la vie. Marie, femme du samedi saint, nous enseigne encore à espérer.

 

 

Le Saint-Père «invite tout le monde à rejeter toute forme de violence »

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Pape Léon XIV

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