Première publication par la CEF
Au mois de septembre, en semaine, la liturgie de l’Église célèbre Marie à trois reprises, la naissance de Marie (le 8), le nom de Marie (le 12) et les douleurs de Marie (le 15). Moins solennelle que l’Assomption, la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie est fêtée avec joie par le peuple chrétien. Quelques semaines après la solennité de Jean-Baptiste (24 juin), cette fête annonce l’aurore du salut en mettant en relation la naissance de Marie et sa maternité divine, comme le montrent les oraisons liturgiques.
L’Eglise de Jérusalem fut la première à honorer le souvenir de la Nativité de la mère de Dieu par une fête que Rome adopta sûrement vers la fin du VII siècle. Elle se répandit assez vite dans tout l’Occident, en France notamment. Au XIème siècle, saint Fulbert contribua pour une large part, à la diffusion de cette fête.
La naissance de Marie, comblée de grâce, appelée à devenir la Mère du Sauveur, est une annonce de la Nativitéde Jésus, prélude de la Bonne Nouvelle. Cette naissance a fait « lever sur le monde l’espérance et l’aurore du salut ». C’est pourquoi l’Église nous invite à la célébrer dans la joie.
– Missel romain
La lecture évangélique de la Généalogie du Christ attire l’attention sur l’enracinement de Marie dans le peuple de Dieu. La naissance de Marie est le signe certain des temps nouveaux. L’Ancien Testament touche à sa fin et trouve son accomplissement dans une alliance nouvelle et éternelle que Dieu conclut avec l’humanité. Le monde se réjouit de la naissance de Marie parce qu’elle annonce la venue du Christ Sauveur. Dieu lui a fait un don libre de la grâce. La joie est la note dominante de cette fête
Tous les âges disent bienheureuse la Vierge « qui a porté le Fils du Père éternel ». La liturgie des heures ne cesse de la saluer comme la sainte mère de Dieu.
NATIVITÉ DE LA BIENHEUREUSE VIERGE MARIE
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