« L’Église est appelée à transmettre un message de salut et d’espérance » dans un « monde fragmenté et menacé », estime le père Nuno da Silva Gonçalves.
Le nouveau recteur de l’université pontificale grégorienne, entré en fonction le 1er septembre 2016, a prononcé un discours inaugural à l’ouverture officielle de l’année académique 2016-2017, selon un communiqué de l’Université. Une messe solennelle dédiée à l’Esprit Saint a eu lieu le 3 octobre en l’église de Saint-Ignace, à Rome.
« Nous vivons dans un monde fragmenté et menacé dans son existence même », a déclaré le père Gonçalves. « Mais c’est dans ce monde que Dieu est à l’œuvre, et dans ce monde que nous devons le découvrir. »
Le nouveau recteur a ouvert son discours par des remerciements à son prédécesseur, le P. François-Xavier Dumortier – « qui nous a inspiré par son exemple, sa parole, son exigence, sa conscience des besoins du monde et de l’Église » – ainsi qu’au préposé général et vice Grand chancelier sortant, P. Adolfo Nicolás.
Le père Gonçalves a nommé parmi les « attitudes stratégiques » de la vie de l’université grégorienne la mutuelle fécondité entre le centre et les périphéries. Chère au pape François, a-t-il souligné, elle se réalise comme « horizon de la catholicité », un horizon « à portée de main » grâce aux échanges interculturels entre les professeurs et les étudiants.
Un autre aspect fondamental de l’enseignement, a dit le recteur, est l’approfondissement du rapport entre « engagement intellectuel » et « vie spirituelle ».
Les relations interpersonnelles ainsi qu’une culture de l’évaluation permanente de la qualité, au niveau individuel et institutionnel, ont été aussi rappelées par le père Gonçalves comme attitudes essentielles dans la tradition ignacienne de la recherche de l’excellence. « Pour nous, a-t-il souligné, l’enseignement et l’apprentissage restent des processus de croissance pour former à l’autonomie et à la capacité de discernement. Nous estimons que cela fait partie de notre mission ».
Avec une traduction d’Océane Le Gall