« Il faut chercher des témoignages pour ouvrir le procès » de béatification du père Jacques Hamel. Dans l’avion qui le ramenait de Bakou (Azerbaïdjan) à Rome, le 2 octobre 2016, le pape François a expliqué pourquoi il avait dispensé du délai de 5 ans requis, dans le cas du prêtre français assassiné par deux terroristes le 26 juillet dernier à Saint-Etienne-du-Rouvray.
Lors de la traditionnelle conférence de presse de retour de son voyage en Géorgie, le pape a répondu à une question sur l’ouverture du procès en béatification du père Hamel, annoncée le même jour : « Ne pas perdre les témoignages, c’est important », a-t-il souligné. Tout en restant prudent : il faut « faire les recherche nécessaires et voir s’il y a des raisons de le faire ».
Voici notre traduction des paroles du pape :
Pape François – Sur ce dernier point, j’ai parlé avec le cardinal Amato [Préfet de la Congrégation pour les causes des saints], nous ferons une étude et il donnera l’information ultime. Mais l’intention est d’aller sur cette ligne, de faire les recherche nécessaires et de voir s’il y a des raisons de le faire.
Question : Vous avez annoncé que le procès de béatification était ouvert
Pape François – Non, qu’il faut chercher des témoignages pour ouvrir le procès. Ne pas perdre les témoignages, c’est important. Parce que les témoignages frais, ce que les gens ont vu, avec le temps ensuite quelqu’un meurt, quelqu’un oublie… et c’est comme cela. En latin on dit : « ne pereant probationes ».
Traduction de Zenit, Constance Roques