Reprenant ses paroles après le Regina Caeli sur la Journée mondiale des communications sociales, ce dimanche 28 mai 2017, le pape François a fait poster ce tweet sur son compte @Pontifex_fr:
« J’exhorte tous à une communication constructive qui rejette les préjugés envers l’autre et transmette espérance et confiance en notre temps. »
Après le Regina Caeli, le pape a mentionné cette journée en disant: « On célèbre aujourd’hui la Journée mondiale des communications sociales sur le thème: “Ne crains pas car je suis avec toi” (Is 43,5). Les moyens de communication sociale offrent la possibilité de partager et de diffuser à l’instant des nouvelles de façon capillaire ; ces nouvelles peuvent être belles ou laides, vraies ou fausses ; prions pour que la communication, sous toutes ses formes, soit effectivement constructive, au service de la vérité, en refusant les préjugés, et qu’elle diffuse l’espérance et la confiance en notre temps. »
Au lieu de concentrer l’attention sur les « mauvaises nouvelles », le pape François encourage le monde de l’information à « mettre en lumière les solutions possibles », dans son message 2017 pour cette 51e Journée mondiale des communications sociales publié le 24 janvier 2017: il plaide pour « un style ouvert et créatif de communication qui ne soit jamais disposé à accorder au mal un premier rôle ».
Intitulé « ‘Ne crains pas, car je suis avec toi’ (Is 43,5). Communiquer l’espérance et la confiance en notre temps », le message du pape a été rendu public comme chaque année pour la fête de saint François de Sales, patron des journalistes. Le pape y exhorte à « une communication constructive qui, en rejetant les préjugés envers l’autre, favorise une culture de la rencontre ».
Il invite à offrir « des récits marqués par la logique de la « bonne nouvelle » ». « Dans un système de communication où domine la logique qu’une bonne nouvelle n’a pas de prise et donc ne constitue pas une nouvelle, et où le drame de la souffrance et le mystère du mal sont facilement donnés en spectacle, il peut être tentant d’anesthésier la conscience ou de tomber dans le désespoir », met-il en garde.