Pour la paix, le pape François prône la prière, la négociation, et quand elle est impossible, le tribuanl international de La Haye, il n’y a pas d’alternative, l’alternative serait la guerre qui « détruit tout ».
Dans l’avion Bakou-Rome, dimanche 2 octobre 2016, le pape a en effet répondu à une question de Tassilo Forchheimer (radio allemande, ARD), sur les différends entre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan: que doit-il se passer maintenant « pour arriver à une paix permanente qui respecte les droits de l’homme » ? Quels sont les problèmes et quel rôle le pape peut-il avoir?
Pape François: Deux fois, dans deux discours, j’ai abordé le sujet. Dans le dernier, j’ai parlé du rôle des religions pour aider dans ce but. Je crois que l’unique route c’est le dialogue, le dialogue sincère, sans sous-entendus, sincère, face à face. La négociation sincère. Et si l’on ne peut y parvenir, il faut avoir le courage d’aller à un Tribunal international, d’aller à La Haye, par exemple, et se soumettre au jugement international. Je ne vois pas d’autre voie. L’alternative est la guerre, et la guerre détruit toujours ; avec la guerre on perd tout !
Et en outre, pour les chrétiens, il y a la prière : prier pour la paix, pour que les cœurs empruntent cette voie du dialogue, de la négociation, ou d’aller à un tribunal intertional. Mais on ne peut pas garder les problèmes comme cela. Pensez que les trois pays du Caucase ont des problèmes : la Géorgie aussi a un problème avec la Russie, on ne connaît pas très bien, mais elle a un problème qui peut grandir… On ne sait pas. Et l’Arménie est un pays sans frontières ouvertes, elle a des problèmes avec l’Azerbaïdjan. Il faut aller au tribunal international si le dialogue et la négociation n’avancent pas : il n’y a pas d’autre voie. Et la prière, la prière pour la paix.
Traduction de Zenit, Constance Roques
Rencontre avec le président Aliev, Bakou, Azerbaidjan, capture CTV
Pour résoudre les conflits: la prière, la négociation et un tribunal international, mais pas la guerre!
Le pape François répond à une question sur le différend entre Arménie et Azerbaïdjan