La "Vierge du miracle", audience du 28 déc. 2016 © L'Osservatore Romano

La "Vierge du miracle", audience du 28 déc. 2016 © L'Osservatore Romano

Panama2019: une JMJ mariale dans le premier diocèse d'Amérique

Le card. Farrell évoque les particularités de la rencontre

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La prochaine Journée mondiale de la jeunesse, prévue à Panama du 22 au 27 janvier 2019, se tiendra pour la première fois sous le signe de Marie. C’est ce qu’explique le cardinal Kevin Farrell, préfet du dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, dans L’Osservatore Romano daté du 25 janvier 2017. La rencontre internationale sera l’occasion de réfléchir sur les migrations et leurs implications, mais aussi un moment œcuménique, précise-t-il.
« Pour la première fois, explique le cardinal, le parcours triennal des journées mondiales de la jeunesse, qui culminera dans la célébration internationale de l’événement, a un thème marial, pour souligner la présence de la mère de Dieu dans la vie des jeunes et surtout dans la foi et la dévotion des peuples de l’Amérique centrale ». Le thème de la JMJ 2017 est en effet “Le Puissant fit pour moi des merveilles” (Lc 1,49) ; celui de 2018 est “Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu” (Lc 1,30) ; et pour 2019 : “Voici la servante du Seigneur; que tout m’advienne selon ta parole” (Lc 1,38).
Dans le premier diocèse d’Amérique
Le cardinal Farrell, qui a participé aux réunions préparatoires à Panama du 5 au 8 décembre 2016, explique le choix du pays d’Amérique centrale : « Panama est particulièrement importante parce que c’est de là qu’a commencé la pénétration de l’Évangile sur le continent américain ». Le diocèse de Panama de La Antigua, créé en 1513, a été en effet le premier diocèse d’Amérique.
Il souligne aussi que la JMJ 2019 sera une occasion de braquer les projecteurs sur les migrations : « En ces jours où l’on parle tant de migrants et d’immigrés, le rendez-vous de Panama se propose comme un moment de réflexion sur ce phénomène (et ses) implications sociales les plus importantes pour les femmes et les hommes de notre temps ».
Une réponse face aux sectes
Le préfet du dicastère précise que des jeunes d’autres confessions seront invités : « C’est quelque chose qui s’est toujours fait, étant donné qu’aux JMJ tous les jeunes chrétiens sont invités. Mais dans une réalité comme l’Amérique centrale, cela revêt une signification encore plus grande parce que cela peut être une réponse de l’Église catholique aux défis lancés en particulier par le prosélytisme des sectes ».
Le cardinal Farrell explique aussi le choix des dates du rendez-vous, annoncées le 20 janvier lors d’une conférence de presse : « nous avons pris en considération surtout des motifs liés au climat, vu que janvier est le mois le moins pluvieux ».
Si cela peut induire des difficultés pour « les jeunes européens engagés dans les écoles, de même que les étudiants des États-Unis », cependant, rappelle-t-il, « ce n’est pas la première fois que la JMJ se fait en janvier. Cela s’est déjà produit en 1995 à Manille, et la dixième JMJ est restée dans l’histoire comme celle qui a rassemblé le plus grand nombre de participants ».
Avec une traduction de Constance Roques

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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