Messe présidée par le card. Parolin à Fatima 12 mai 2O17 © capture de Zenit / Fatima.pt

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Missionnaires de la Consolata : le card. Parolin inaugure le chapitre

Il invite à un renouveau touchant profondément la personne du missionnaire

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Le cardinal secrétaire d’Etat du Saint-Siège, Pietro Parolin, a célébré la messe d’ouverture du XXIIIème chapitre général des missionnaires de la Consolata, le 22 mai 2017. Il a invité à un renouveau touchant « profondément la personne du missionnaire ».
Les missionnaires de la Consolata ont été fondés à Turin par le bienheureux Joseph Allamano (1851-1926) : la branche masculine en 1901 et la branche féminine en 1910. Ils sont présents sur quatre continents.
Le « numéro 2 » du Vatican, qui fut nonce apostolique à Caracas, a invité les missionnaires à prier « pour le Venezuela et pour tous les pays du monde qui vivent dans leur chair lacérations et conflits ». C’est ce que rapporte L’Osservatore Romano en italien daté du 24 mai.
Au cours de son homélie, il a demandé aux missionnaires de « regarder devant eux » et de chercher à « comprendre où le Seigneur veut les conduire », dans quelle périphérie du monde. Soulignant « le contexte où une grande partie de l’humanité est discriminée, stigmatisée et humiliée », le secrétaire d’Etat a appelé le missionnaire à être « acteur et non simple figurant ».
Le cardinal Parolin s’est arrêté sur le « projet de restructuration » des missionnaires de la Consolata, les invitant à ne pas se limiter à « un simple relooking » : « changer la structure d’une organisation ne sert à rien si le travail ne s’accompagne pas d’une fécondité pascale qui touche profondément la personne du missionnaire ».
« Les communautés sont constituées d’individus, a-t-il insisté ; et elles ne trouveront une nouvelle vigueur que si ces personnes seront elles-mêmes revitalisées par des personnes renouvelées dans leur esprit et portant en elles la joie et l’enthousiasme de leur mission ».
Face à ceux « qui pensent que la foi doit être proclamée avec arrogance, en utilisant les manières fortes, arrivant à humilier, persécuter, voire même à tuer au nom de Dieu », a poursuivi le secrétaire d’Etat, le missionnaire doit être un « homme de frontière », un « homme de dialogue, un artisan de justice et de paix, un courageux prophète de réconciliation ».
Il a alors invité les membres du chapitre à « ne pas s’éparpiller », à ne pas « perdre cette valeur du bon vivre ensemble, mais à garder cet esprit de famille » voulu par le fondateur.
Avec une traduction d’Océane Le Gall

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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