Fatima, Maison Notre Dame du carmel © courtoisie du sanctuaire

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Milan: «Le pape vient apporter des messages d’espérance»

Il visitera le quartier populaire des «Case Bianche»

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« Le pape vient apporter des messages d’espérance », affirme Giorgo Sarto, membre de la Caritas à Milan, dans une interview à Radio Vatican en italien ce mercredi 22 mars.
Il parle de la visite du pape François dans le quartier des « Case Bianche » (Maisons blanches), rue Salomone – rue Zama, dans la périphérie sud-est de Milan, à 8h30, samedi 25 mars 2017, lors de la première étape de son voyage d’un jour dans cette ville. Le pape rendra visite à deux familles de la paroisse de San Galdino. Il saluera ensuite les représentants des familles résidentes et des familles roms, musulmanes, immigrées, à 9h, depuis une esplanade.
« Le pape viendra pour apporter des messages d’espérance, d’attention de la part des institutions, affirme Giorgo Sarto,  pour faire en sorte que les personnes puissent vivre le plus dignement possible et non comme cela se produit malheureusement souvent dans ce type d’habitation. »
« Il y a une grande attente, poursuit-il, parce que nous parlons d’un quartier populaire qui, pendant des décennies, a été loin des projecteurs et des attentions de ceux qui devaient gérer la question des logements et des services. On attend le pape carrément comme s’il allait résoudre les problèmes de gestion. »
Lors de la visite du pape François, « il y aura …un moment d’animation », raconte le membre de la Caritas, « avec un chœur composé de choristes des paroisses de notre doyenné avec trois témoignages » : « Il y aura certainement la joie de pouvoir rencontrer le pape. »
« Malheureusement, raconte Giorgo Sarto, c’est un quartier pratiquement abandonné depuis 40 ans » : « Le gros problème, c’est celui de la cohésion à l’intérieur de ces quartiers, où … le manque d’attention et le sentiment d’abandon ont créé un fossé toujours plus grand entre les jeunes et les anciens, entre les Italiens et les étrangers, entre qui a un travail et qui non, entre qui paie le loyer et qui ne le paie pas. »
Construit en 1977, « pour héberger les familles qui venaient des fameuses « Petites maisons » « construites encore pendant le fascisme », « ce quartier, en théorie, aurait dû être un nouveau lieu où pouvoir grandir de manière plus digne », explique ce responsable de la Caritas.
C’est un quartier « petit par rapport à d’autres quartiers populaires de Milan, il y a 477 familles », note Giorgo Sarto : « mais je dirais que c’est un beau concentré de toutes les situations de malaise social ».
« C’est une périphérie existentielle aussi, estime-t-il, comme tous les lieux d’habitation où sont concentrés les problèmes de fragilité. »
La Caritas aide « des personnes âgées » dans ce quartier, précise-t-il, et ajoute : « nous ne pouvons pas ne pas écouter aussi les besoins non seulement des personnes âgées, mais aussi les autres types de besoins ». « Il y a beaucoup de familles jeunes », témoigne-t-il : « Les jeunes restent » dans le quartier.
Avec une traduction de Constance Roques

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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