A l’occasion du « Jubilé » de la famille spirituelle de Vincent de Paul, qui célèbre les 400 ans de la fondation du charisme, un symposium est organisé à Rome du 12 au 15 octobre 2017, et il sera présenté à la presse au Vatican mardi 10 octobre.
Les célébrations s’achèveront samedi prochain, 14 octobre, place Saint-Pierre, autour du pape François.
En effet, il y a 400 ans, le 1er août 1617, Vincent De Paul arrivait à Châtillon-les-Dombes. Le jubilé s’est ouvert le 25 janvier et il s’achèvera le 10 décembre 2017.
Participeront à la présentation au Vatican le p. Tomaž Mavrič, C.M., supérieur général de la Congrégation de la Mission et des Filles de la charité de saint Vincent de Paul, le p. Giuseppe Carulli, C.M., supérieur de la curie généralice et responsable du Bureau des inscriptions au symposium et p. Joe Agostino, C.M., coordinateur du Symposium international de la familel de saint Vincent.
Après avoir constaté dans les campagnes de Picardie, à Folleville, la grande misère spirituelle du peuple, Vincent de Paul souhaite, selon ses propres mots, « s’employer tout entier à l’instruction et au service des pauvres de la campagne », raconte le site du jubilé auquel nous empruntons ce récit.
C’est dans ce but qu’il accepte de devenir curé de Châtillon-les-Dombes. Il arrive dans sa paroisse en août 1617.
Le dimanche 20 août, Vincent vit un événement en apparence assez courant. Mais cela va le bouleverser : « Un dimanche, comme je m’habillais pour dire la sainte messe, on me vint dire qu’en une maison écartée des autres, tout le monde était malade, sans qu’il restât une seule personne pour assister les autres, et toutes dans une nécessité qui ne se pouvait dire. Cela me toucha sensiblement le cœur. Je ne manquai pas de les recommander au prône avec affection, et Dieu, touchant le cœur de ceux qui m’écoutaient, fit qu’ils se trouvèrent tous émus de compassion pour ces pauvres affligés. »
L’après-midi, se rendant chez cette famille, Vincent trouve un grand nombre de dames du village qui apportent des vivres aux malades. Trop de vivres même, à tel point qu’on risque de les gaspiller. « Dieu me donna cette pensée : ‘‘Ne pourrait-on point réunir ces bonnes dames et les exhorter à se donner à Dieu pour servir les pauvres malades ?’’ » Vincent commence donc à organiser la première confrérie de la Charité, groupe de femmes qui se relaie pour aider les pauvres de la ville, s’occupant de leurs repas, de leur santé, mais aussi de leur vie spirituelle.
Vincent ne reste que quelques mois dans la paroisse de Châtillon. Il repart dès le 23 décembre 1617. Mais cette expérience le marque pour toute sa vie : partout où il passe ensuite, il fonde des confréries de la Charité. Ces confréries existent aujourd’hui encore, dans le monde entier, sous le nom d’Equipes Saint-Vincent. Et d’autres continuent également l’oeuvre de saint Vincent : prêtres de la Mission, Filles de la Charité, Société Saint-Vincent de Paul…
Le jubilé fête les 400 ans de cette fondation des Charités.
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Jubilé de S. Vincent de Paul: présentation d’un symposium au Vatican le 10 octobre
Les 400 ans du charisme