Une dizaine de responsables catholiques se réuniront en ligne, du 11 au 25 juillet 2020, pour discuter du thème du diplôme international en Enseignement social de l’Église: « Les femmes dans la vie publique: féminisme et identité catholique au 21e siècle », indique Vatican News en anglais du 9 juin 2020.
La qualification comptera comme une certification internationale, délivrée par l’Académie latino-américaine des dirigeants catholiques et quatre universités catholiques latino-américaines: l’Université pontificale du Mexique, l’Université catholique du Costa Rica, l’Université catholique de Tachira au Venezuela et l’Université Finis Terrae au Chili. L’événement est organisé par l’Académie latino-américaine des leaders catholiques.
L’objectif du cours est de « développer la proposition d’un nouveau féminisme en cette époque en mutation et en temps de crise », expliquent les académiciens.
La session inaugurale du cours sera ouverte par le p. Alexandre Awi Mello, secrétaire du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, qui présentera sa thèse de doctorat sur la Vierge Marie, icône des femmes dans l’Église, à partir de la pensée du pape François.
Parmi les enseignants qui donneront ce cours en ligne seront: Flaminia Giovanelli, la première femme de l’histoire du Vatican à devenir sous-secrétaire d’un dicastère; le cardinal Carlos Aguiar Retes, archevêque primat du Mexique; Isabel Capeloa, rectrice de l’Université catholique du Portugal et première femme à présider les recteurs des universités catholiques du monde.
Les académiciens soulignent que le thème d’un nouveau féminisme est particulièrement pertinent de nos jours car les mouvements féministes ont fait irruption dans la vie publique, augmentant la demande de plus d’espace pour le leadership des femmes.
Les enseignants disent également qu’ils aborderont ces questions dans une perspective évangélique, capables de discerner les aspects positifs et négatifs des différents féminismes.
La femme c’était un intention de prière du pape François et le sujet d eLa Vidéo du Pape pour le mois de mai 2016: “L’apport de la femme est indéniable dans tous les domaines d’activité humaine, à commencer par la famille. Mais le reconnaître uniquement… est-ce suffisant ?”, demande le pape.
Il ajoute: “Nous n’avons pas fait grand-chose pour les femmes qui se trouvent dans des situations très dures, sous-estimées, marginalisées, et même réduites en esclavage. Nous devons condamner la violence sexuelle dont souffrent les femmes… et éliminer les obstacles qui empêchent leur pleine insertion dans la vie sociale, politique et économique.”
Il conclut: “Si tu penses que cela est juste, exprime avec moi cette demande que dans tous les pays du monde les femmes soient honorées et respectées, et que soit valorisée leur contribution sociale irremplaçable.”