« Le message de la miséricorde » « sera le fruit de ces JMJ », affirme le cardinal Stanislas Dziwisz, archevêque de Cracovie et ancien secrétaire de Jean-Paul II.
Il a parlé de sa rencontre avec le pape et de préparations des JMJ à Cracovie au micro Radio Vatican. L’archevêque polonais a été présent à Rome les 4 et 5 juin à l’occasion de la canonisation de saint Stanislas de Jésus-Marie Papczynski.
« Cracovie est la capitale de la Miséricorde Divine, rappelle le cardinal Dziwisz. C’est là que Jésus-Christ a donné des messages pour le monde entier. Il les a donnés à sœur Faustine, mais qu’est-ce qu’elle pouvait faire seule, elle ? »
« Et alors est venu aussi un autre apôtre, Jean-Paul II, poursuit l’archevêque de Cracovie, qui a porté au monde entier ce message, ce feu sur la dévotion à la Miséricorde Divine. Et maintenant aussi le pape François avec ce même thème, celui de la miséricorde. Je pense que les jeunes recevront ce message qu’ils porteront ensuite dans le monde entier. »
Lors de la rencontre avec le pape François le samedi 4 juin, le cardinal Stanislas Dziwisz a « encore une fois » répété « l’invitation à Cracovie ».
« Je lui ai dit, ajoute le cardinal, qu’il y a un grand enthousiasme, et ceci non seulement en Pologne, et cela se comprend bien sûr, mais aussi dans le monde entier. Il y a des groupes provenant de 194 pays, et aussi de nombreux évêques, ils sont déjà 930 ! Ils désirent certainement venir à Cracovie pour rencontrer le Saint-Père, mais je pense aussi qu’ils veulent venir ici justement en cette Année de la Miséricorde. »
Le cardinal Dziwisz s’est attardé sur la figure de Jean-Paul II, inventeur des JMJ : « Jean-Paul II a vu que les jeunes cherchent, demandent, il faut leur donner des réponses, les guider. Les jeunes ont besoin d’un bon pasteur, de bons pasteurs. Et c’est ce qui se réalise ici. »
« Beaucoup de gens s’adressent à Dieu à travers Jean-Paul II et nous voyons beaucoup de grâces et aussi des miracles, affirme l’archevêque. Quand quelqu’un lui demandait de prier, jamais il ne l’oubliait ! Souvent il disait : « Ecrivez-le-moi et mettez-le dans la chapelle ». Parfois on dit « je prierai » et ensuite peut-être on oublie… Lui, jamais ! Jamais ! Je pense qu’aussi maintenant si quelqu’un, à travers lui, s’adresse à Dieu, lui, il est fidèle. »
Le nouveau saint polonais Stanislas de Jésus-Marie est aussi avant tout « un homme de prière, de pénitence », selon le cardinal : « Il a pris beaucoup soin de la prière pour les morts, qui était sa miséricorde. »
