Le pape à Arquata del Tronto après le séisme © L'Osservatore Romano

Le pape à Arquata del Tronto après le séisme © L'Osservatore Romano

Séisme en Italie: les enfants remercient le pape pour sa visite

Ils lui ont offert un dessin exprimant leur espérance

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Dans un courrier envoyé à L’Osservatore Romano, les enfants d’Arquata del Tronto ont remercié le pape François pour sa visite après le séisme. Le 4 octobre 2016, le pape a en effet passé une journée auprès des populations du centre de l’Italie touchées par la catastrophe du 24 août.

Les professeurs d’une école d’Arquata del Tronto, réinstallée dans une structure sportive de Borgo, témoignent de cette visite dans un texte publié par le journal du Vatican le 26 octobre. Ils expriment la joie de l’attente du pape : « Surprise ! Il se peut que le pape vienne nous voir mais ce n’est pas encore sûr ! Et s’il venait pour la fête de saint François, ça serait génial ! Le 4 octobre au matin, la nouvelle est sûre et se répand comme une traînée de poudre. A Amatrice, l’incrédulité a cédé le pas à la frénésie de l’attente : il fallait tout organiser ».

Ils évoquent l’arrivée de l’évêque de Rome : « Vers 14h, le voir apparaître au fond du village de tentes est pour nous si étrange. Une sensation qu’aucun de nous n’arrive à définir. Une poignée de mains, des caresses pour les enfants, il y a ceux qui pleurent, qui l’embrassent, qui se confient à lui… mais on est trop nombreux, on ne peut pas tous l’approcher et on le voit bien, il est fatigué, même s’il est calme et souriant ».

Durant cette rencontre, expliquent les instituteurs, les enfants d’Arquata del Tronto ont offert au pape un tableau : un portrait de lui, le visage doux mais triste en train de regarder les ruines. Les écoliers y ont ajouté la légende suivante : « Aucune nuit, si longue soit-elle, ne peut empêcher notre soleil de se lever ».

« La surprise fut une réussite », ajoute le texte. Et de conclure en souhaitant l’espérance à la population : « C’est ce que nous demandons tous : une espérance commune du plus petit au plus grand, parmi les personnes qui ont tout perdu ».

Avec une traduction d’Océane Le Gall

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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