Du 2 au 8 février 2024, une semaine de mobilisation et de prière a été lancée pour se préparer à vivre la Journée mondiale de sensibilisation contre la traite des personnes, qui se déroulera ce 8 février 2024.
La journée a été instituée en 2015 à l’initiative du pape François pour marquer la fête de sainte Bakhita, religieuse soudanaise, victime de la traite et symbole universel de l’engagement de l’Église contre ce fléau.
La traite des êtres humains est un processus par lequel des personnes sont contraintes ou attirées par de fausses perspectives, recrutées, déplacées et forcées à travailler et à vivre dans des conditions d’exploitation ou d’abus. Il s’agit d’un phénomène encore d’actualité qui, comme le signalent de récents rapports des Nations Unies, est en évolution constante et dramatique.
Des milliers de personnes du monde entier sont à Rome ces jours-ci. Parmi elles, un groupe de 50 jeunes de différents pays engagés dans la lutte contre la traite des êtres humains. Ce groupe international a participé dimanche à la prière de l’Angélus sur la place Saint-Pierre, à une veillée œcuménique en 5 langues mardi 6 février, et a été reçu ce matin en audience par le pape François.
Pour clore cette semaine de mobilisation, un pèlerinage en ligne se déroulera ce jeudi 8 février sur tous les continents et dans tous les fuseaux horaires. L’événement sera retransmis en direct en 5 langues (anglais, espagnol, portugais, français, italien) sur www.prayagainsttrafficking.net.
« La traite des êtres humains est partout autour de nous, dans nos villes, mais elle est souvent invisible à nos yeux. Avec cette journée, nous voulons sensibiliser à la traite, réfléchir à la situation de violence et d’injustice dans laquelle se trouvent les victimes de ce phénomène mondial et proposer des solutions concrètes. Nous invitons donc tout le monde à écouter et à observer attentivement, à rêver avec les jeunes d’un monde meilleur et à agir pour changer la situation, en commençant par un engagement personnel, communautaire et institutionnel pour lutter avec détermination et efficacité contre les causes de la traite et de l’exploitation », a déclaré sœur Abby Avelino, responsable du Réseau Talitha Kum qui coordonne cette journée.
Talitha Kum est un réseau international de lutte contre la traite des êtres humains, qui compte plus de 6 000 sœurs, amis et partenaires, et est promu par l’Union internationale des supérieures générales (UISG) et l’Union des supérieurs généraux (USG), en collaboration avec de nombreux autres mouvements et associations.