« Le lieu est déjà prévu » a répondu le pape à une question sur sa mort. La question lui a été posée par N+, un réseau d’information mexicain appartenant à Televisa. Mais où se trouve cet endroit ? François a également précisé : « Et comme je l’ai toujours promis à la Vierge Marie (…) je veux être enterré à Sainte-Marie-Majeure. »
Si une église romaine est devenue associée au pape François, c’est précisément la basilique Sainte-Marie-Majeure, l’une des quatre grandes basiliques romaines. C’est la première église dédiée à la Vierge Marie dans l’histoire de l’humanité et le lieu où le pape François se rend avant chaque voyage apostolique et également à son retour. C’est peut-être aussi dans ce contexte qu’il faut comprendre le récent don de roses d’or du pape à la dévotion mariale qui y est vénérée le 8 décembre.
Le pape François nous ouvre encore davantage son cœur et explique pourquoi : « Oui, parce que c’est ma grande dévotion. Ma grande dévotion. Et autrefois, lorsque je venais ici, j’y allais toujours le dimanche matin quand j’étais à Rome, j’y passais un moment. Oui, il y a un lien très fort. »
L’interview aborde également la question de la santé du successeur de Pierre. « Je pense que cette année 2023 a été la plus complexe pour sa santé parce qu’il a été hospitalisé en mars, à cause d’une bronchite aiguë », dit le journaliste, et poursuit : « Puis en juin, une autre opération pour cette hernie intestinale, après la diverticulite du 21 ». Et maintenant il est à nouveau depuis deux semaines, un peu plus de deux semaines, atteint d’une bronchite, il n’a pas pu se rendre à Dubaï. Quoi qu’il en soit, nous l’avons vu annuler des événements, devrions-nous nous inquiéter, ou comment le ressentez-vous ? Le pape reconnaît que nous devons nous inquiéter : « Oui, un peu, oui. J’ai besoin que vous priiez pour ma santé. La vieillesse ne vient pas toute seule. La vieillesse ne se maquille pas, elle est toute seule, elle se manifeste telle qu’elle est. »
Cependant, le pape François affirme qu’il faut « savoir accepter les dons de la vieillesse. Il faut accepter que l’on puisse faire beaucoup de bien à partir d’une perspective différente. Il est vrai que tous les voyages sont aujourd’hui repensés. Ils peuvent être plus loin, mais ils sont repensés, ce sont des limites, n’est-ce pas ? La limite que l’on nous donne à la fin de la journée, que tout ici se termine et que quelque chose d’autre commence, cela vous fait beaucoup mûrir dans la vieillesse, c’est bien ».