En cette Journée de prière et de jeûne pour la paix au Moyen Orient, mardi 17 octobre 2023, les célébrations et les recueillements des fidèles ont eu lieu dans la Basilique de l’Annonciation de Nazareth, qui abrite la grotte de l’Annonciation, indique l’agence vaticane Fides.
Au terme de l’angélus du dimanche 15 octobre, le pape François a invité les fidèles à prier pour la paix en Terre Sainte. Il a en effet dit : « La prière est la force douce et sainte qui s’oppose à la force diabolique de la haine, du terrorisme et de la guerre. J’invite tous les croyants à se joindre à l’Église en Terre Sainte et à consacrer le mardi 17 octobre prochain à la prière et au jeûne. »
Hier soir, le 16 octobre, les Sœurs ont organisé une veillée de prière dans la grotte de l’Annonciation. La messe a été célébrée ce mardi matin à 8h devant la grotte, suivie de l’exposition solennelle du Saint-Sacrement tout au long de la journée. La récitation du Rosaire à 11h et la récitation de l’Angélus à 12h ont eu lieu en présence des Sœurs franciscaines du Cœur Immaculé de Marie, des Sœurs salésiennes de Nazareth et d’autres communautés de femmes consacrées. Ce soir, Mgr Rafic Nahra, vicaire patriarcal pour Israël du Patriarcat latin de Jérusalem célébrera une messe en arabe dans la Basilique de l’Annonciation, suivie du Rosaire de saint Joseph, qui fait partie des saints qui seront invoqués pour demander à Dieu le don de la paix.
« Aujourd’hui, toute notre communauté est immergée dans le silence, le jeûne et la prière au Très-Haut. La prière la plus profonde est de demander à Dieu d’accorder la paix au cœur des hommes », explique le vicaire.
Mgr Nahra souligne qu’il est « nécessaire de rompre le cercle vicieux de l’inhumanité, de la violence, de la vengeance ». « Nous voyons avec une extrême souffrance, dit-il, qu’il y a de la colère dans le cœur de chacun et qu’il est même difficile de dire un mot. La seule façon de briser ce cercle est d’accomplir des actes concrets de proximité et de miséricorde pour dissoudre la haine, qui est la racine de tout mal, de toute violence et de toute cruauté. » « Seule la miséricorde de Dieu peut ouvrir un chemin de réconciliation, ajoute-t-il. C’est pourquoi nous nous arrêtons dans la prière et le jeûne. »