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Italie: tribunaux ecclésiastiques, discernement des vocations, préparation du synode

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L’évêque de Rome à l’assemblée des évêques

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Les tribunaux ecclésiastiques, le discernement des vocations des séminaristes, et le synode sur le synodalité de 2023 sont les trois thèmes dont l’évêque de Rome a dit qu’ils lui tenaient à coeur, à l’occasion de l’ouverture de la 74e assemblée des évêques italiens. Le pape insiste spécialement sur le discernement des candidats au sacerdoce et sur l’écoute de la « sagesse du peuple de Dieu ».

Le pape François a quitté la Maison Sainte-Marthe et il s’est rendu en voiture à l’hôtel « Ergife » de Rome, ce 24 mai 2021, pour ouvrir la 74e Assemblée générale de la Conférence épiscopale italienne (CEI), qui se tient du 24 au 27 mai, sur le thème: « Proclamer l’Évangile à une époque de renaissance – Commencer un voyage synodal ».

Après la prière d’introduction et la présentation du cardinal Gualtiero Bassetti, archevêque de Pérouse-Città della Pieve et président de la CEI.

Le pape a confié que « trois choses » lui « tiennent à coeur »: tout d’abord, la visite de deux juges de la Rote romaine dans les tribunaux ecclésiastiques italiens. il a annoncé qu’avant cette visite, le doyen de la Rote romaine s’entretiendra avec l’évêque chargé des affaires juridiques auprès de la CEI.

Deuxième recommandation: la formation dans las séminaires et le discernement des vocations.

Le pape a épinglé un « grand danger » si l’on se « trompe » et que l’on manque de « prudence » pour l’admission des séminaristes: certains « semblent bon », mais sont « rigides » et « la rigidité n’est pas du bon esprit », a-t-il fait observer.

Le pape a aussi déploré que certains séminaristes sont « reçus sans que l’on ne demande de l’information » pour vérifier s’ils ont été auparavant « renvoyés d’un ordre religieux ou d’un diocèse ».

Pour ce qui est de la formation, le pape François a rappelé que le cardinal Bassetti, président de la CEI, a reçu une lettre du préfet de la congrégation romaine à propos de la formation: « on ne peut pas plaisanter avec les jeunes accueillis au séminaire », a scandé le pape.

Troisième thème : le synode, sur la synodalité, annoncé la semaine dernière comme devant se dérouler d’abord dans les diocèse, puis au niveaux national et continental avant l’assemblée de Rome en 2023.

Le programme et la méthodologie ont été présentés le 21 mai, et ils ont été expliqués par le cardinal Grech.

Le pape a souligné que le synode devait partir de « la totalité du peuple de Dieu », dont parle Lumen Gentium: il est en quelque sorte « infaillible » quand il est en « harmonie dans sa globalité ».

Le pape a recommandé à la CEI de garder en mémoire d’expérience de l’assemblée de Florence, il y a 5 ans, même si du temps a passé « depuis cette première rencontre ».

Le pape met en garde contre une forme d’amnésie »: « on perd la mémoire de ce que nous avons fait et on avance ».

Et il fait remarquer que « l’une des choses dont on a perdu la mémoire c’est la rencontre de Florence il y a 5 ans, un pas en avant au moins dans la formulation ».

Il a donc recommander d’aborder l’organisation du synode « à la lumière de la rencontre de Florence – un « patrimoine » qui doit « éclairer ce moment » -, et à partir des paroisses « même les plus petites ».

« Le synode, a insisté le pape, doit commencer de bas en haut, partir des petites communautés: cela demandera de la patience, du travail, pour faire parler les gens », écouter « la sagesse du peuple de Dieu ».

A son arrivée, le pape avait été accueilli par le cardinal Gualtiero Bassetti, accompagné les trois vice-présidents, Mgr Mario Meini, évêque de Fiesole, Mgr Franco Giulio Brambilla, évêque de Novare, Mgr Antonino Raspanti, évêque d’Acireale, et par le secrétaire général, Mgr Stefano Russo, évêque de Fabriano-Matelica.

Au terme de la rencontre, le pape a quitté l’hôtel « Ergife », sur la Voie Aurelia, et il est rentré au Vatican.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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