Le 19 novembre 2025, au Teresianum, la faculté pontificale de théologie des Carmes à Rome inaugurera une Chaire sainte Thérèse de Lisieux pour mettre en valeur la contribution doctrinale et intellectuelle de cette jeune femme que le pape Jean-Paul II a nommée docteur de l’Église en 1997 et que l’UNESCO, sur proposition de la République française, a reconnue en 2021 comme femme, intellectuelle, « dont l’œuvre scrute les profondeurs du cœur humain et ouvre des voies de réponse possibles aux hommes et aux femmes de ce monde en quête de sens, en quête de paix personnelle et universelle ».
L’évènement débutera à 15h30 par l’allocution de Son Excellence Mgr Mgr Carlo Maria Polvani, secrétaire du Dicastère pour la culture et l’éducation.
Après l’intervention de Mgr Polvani, la rencontre prévoit la présentation du livre Le divin ascenseur (L’ascensore divino) de Richard D’Souza. Mgr Francesco Follo, vice-directeur de la Chaire prendra ensuite la parole.
Le but de cette Chaire est de faire connaître davantage, non seulement la doctrine liée à ce que l’on appelle la « petite doctrine », qui a inspiré des générations de croyants et de non-croyants, mais aussi la contribution de cette sainte française à la dimension culturelle de la foi, en dialogue – indirect mais vrai – avec les intellectuels de son temps et d’aujourd’hui.
Dans le but de faire connaître cette grande sainte qui a rayonné et rayonne au delà du monde catholique, Mgr Francesco Follo, alors qu’il était observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’UNESCO, a collaboré au choix de la Conférence générale des États membres de l’UNESCO qui, le 11 novembre 2021, a validé l’inscription de Thérèse de Lisieux pour les anniversaires auxquels l’UNESCO a été associée en 2022-2023.
Pour l’UNESCO, la célébration du 150e anniversaire de la naissance de Thérèse à Alençon (diocèse de Séez) avait le but de « contribuer à apporter plus de visibilité et de justice aux femmes qui ont promu les valeurs de paix par leurs actions ». Compte tenu de la très vaste renommée de Thérèse de Lisieux, la célébration de son anniversaire a été envisagée comme l’occasion de mettre en lumière le rôle des femmes dans la société civile, dans la lutte contre la pauvreté et la promotion de l’inclusion par le biais de la religion.
Pour l’Église, cette reconnaissance faite par le 194 États membres de l’UNESCO a été une occasion ultérieure de montrer, d’une part, qu’une foi est mature lorsqu’elle devient culture, comme saint Jean-Paul II aimait le dire. D’autre part que la foi vécue par l’amour forme des personnes qui savent lire le livre que la personne humaine représente, et par le dialogue en proposant vérité et paix que les hommes et les femmes du monde entier recherchent.
La Chaire qui va être inaugurée veut continuer dans ce sillon.
