Nous proposons la chronique du directeur du Bureau d’information de l’Opus Dei au Royaume-Uni, Jack Valero, publiée dans The Catholic Herald le 22 octobre, dans laquelle il explique le processus de mise à jour des statuts de la prélature. Il souligne que ce processus vise à harmoniser les dimensions juridique et spirituelle, dans la continuité du charisme que Dieu a confié à saint Josémaria, au service de l’Église.
Contrairement à ce qu’ont récemment affirmé certains médias, il n’y a pas eu de nouvelles informations concernant la mise à jour des statuts de l’Opus Dei visant à les adapter aux normes révisées sur les prélatures personnelles.
Il est important de préciser que la question à l’étude ne concerne pas l’Opus Dei en soi, auquel le pape François a fait référence dans son Motu Proprio Ad charisma tuendum comme « le don de l’Esprit reçu par saint Josémaria Escriva », soulignant que son objectif était de « protéger le charisme de l’Opus Dei et de promouvoir l’action évangélisatrice que ses membres mènent dans le monde ».
Comme l’a récemment expliqué la présidente du Comité du Centenaire de l’Opus Dei dans une interview, ce qui est analysé, c’est plutôt la manière dont le charisme et la dimension juridique de l’Opus Dei peuvent aller de pair. Cette intention était très présente dans le cœur du fondateur, saint Josémaria Escriva, tout au long de sa vie.
Saint Josémaria a reçu une inspiration divine pour promouvoir l’appel universel à la sainteté et à l’apostolat parmi tous les baptisés, et pour fonder une institution qui aiderait les personnes à vivre cet appel dans leur vie ordinaire : hommes et femmes, célibataires et mariés, laïcs et prêtres, tous ayant la même vocation, au service de la société et de l’Église.
Le pape François a décrit cette mission en termes élogieux comme « la tâche de diffuser l’appel à la sainteté dans le monde, par la sanctification du travail, de la vie familiale et des engagements sociaux ».
L’Opus Dei approche de son centenaire. Au cours de ce premier siècle, l’Église a béni son œuvre par la canonisation de son fondateur par saint Jean-Paul II en 2002, puis par les béatifications de son successeur, le bienheureux Álvaro del Portillo, et de l’une des premières femmes à avoir suivi cette vocation, la bienheureuse Guadalupe Ortiz de Landázuri, toutes deux décrétées par le pape François.
En outre, le pape François a approuvé, en 2023, le décret des vertus héroïques pour la première fois chez un membre marié de l’Opus Dei : le pédiatre guatémaltèque Ernesto Cofiño. En Angleterre, le diocèse de Salford envisage le processus de canonisation de Pedro Ballester, un jeune étudiant en ingénierie décédé d’un cancer à l’âge de 21 ans.
Cette diversité reflète à la fois le chemin déjà parcouru et tout ce qui reste à accomplir pour promouvoir la sainteté dans la vie quotidienne des personnes de toutes origines et conditions sociales à travers le monde.
Au cours de cette période de révision des statuts, le prélat de l’Opus Dei, Mgr Fernando Ocáriz, a rappelé à plusieurs reprises à ses membres qu’ils accepteraient les dispositions du Saint-Siège car, selon les mots du fondateur, l’Opus Dei existe « pour servir l’Église comme l’Église veut être servie ».
Nous sommes convaincus que l’Église souhaite que ce message de sainteté se diffuse dans le monde entier et dans tous les milieux. Nous recherchons tous la même chose, dans un esprit de communion ecclésiale.
Ce processus en est à ses dernières étapes, même s’il est entravé par des spéculations infondées, fondées sur des paradigmes de pouvoir totalement étrangers à la réalité de l’Église et, par conséquent, à celle de l’Opus Dei.
Jack Valero est directeur du Bureau de communication de l’Opus Dei au Royaume-Uni.
